Simone Gbagbo, a demandé «pardon» aux victimes de plusieurs violentes crises politiques, lors d’un meeting à Bouaké (centre) dimanche, à quelques mois d’élections régionales et locales et à deux ans de l’élection présidentielle.
«Je tiens une fois encore à demander pardon à toute la nation et à tous ceux qui ont subi des souffrances terribles, qui ont perdu des parents, emplois et ont été contraints à l’exil», a-t-elle déclaré à Bouaké, fief de la rébellion armée ayant tenté en 2002 de renverser le régime de l’ancien président Laurent Gbagbo, son ex-mari.
La rébellion, composée de milices, avait pris le contrôle de la moitié nord du pays pendant plusieurs années. «J’accorde mon pardon à tous ceux qui ont causé du tort à la nation ivoirienne et à ma personne», «à mes proches» et à sa «famille politique», a-t-elle ajouté.
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«J’exhorte tous les responsables politiques de la Côte d’Ivoire à me suivre dans cet exercice», a-t-elle poursuivi, devant des milliers de militants et sympathisants de son parti, le Mouvement des générations capables (MGC).