Entre autres révélations portant sur la crise postélectorale de 2010-2011, l’ex-Première Dame a aussi fait des confidences sur l’ancien chef d’État Laurent Gbagbo dans son dernier livre : “Du sous-sol de la République à la restauration”.
Évoquant ses pertes « énormes » et « irrémédiables » tant au niveau familial que personnel, Simone Gbagbo a indiqué dans son livre avoir perdu un « ami », en la personne de Laurent Gbagbo.
« Je dois relever que j’ai beaucoup perdu dans l’aventure. J’ai par exemple perdu mon écrivain préféré. Le Président Gbagbo a une belle plume. Mais avec le poids des charges, il ne pouvait plus écrire. Il n’en avait plus le temps. J’ai perdu également mon ami. Gbagbo Laurent était avant tout un ami… », a-t-elle confié à la page 42 de l’œuvre parue le 8 mars 2023.
« J’ai beaucoup perdu dans cette crise. Sur le plan matériel, tout ce que j’avais acquis depuis que je travaille, tout a été réduit à néant. Tous mes biens. Même la maison de Mama, notre résidence villageoise dans le village de mon époux, a été attaquée, beaucoup de choses ont été emportées ou abimées. », a en outre déploré la Présidente du Mouvement des Générations Capables, à la page 196.
Elle a aussi révélé n’avoir pas encore parlé des évènements de 2010-2011. « Le Président Gbagbo et moi n’avons pas eu à aborder, à deux, le sujet relatif aux évènements du 11 avril 2021. Pas une fois, jusqu’à son départ. Il s’était totalement réfugié en lui-même », a-t-elle fait savoir à la page 58.
Dans son livre-entretien, Simone Gbagbo s’est toutefois félicitée que Laurent Gbagbo a acquis une notoriété politique dans le monde entier. « Nous avons beaucoup perdu, mais nous avons eu d’énormes gains, remportés des victoires importantes, quelques fois même inattendues », a-t-elle estimé à la page 237.