La CEDEAO n’a pas abandonné l’idée d’une intervention militaire au Niger suite au coup d’État de juillet, selon Umaro Sissoco Embaló, président de la Guinée-Bissau.
Dans une interview accordée à France 24, M. Embaló a déclaré qu’ »une intervention de la CEDEAO au Niger est toujours sur la table ».
Tout en condamnant les récents coups d’État dans la région, jugés « inacceptables au 21ème siècle », il estime que la CEDEAO aurait dû agir plus fermement dès le premier putsch.
Selon lui, « c’est la tradition des années 1970-1980 qui est en train de revenir » en Afrique de l’Ouest. Il fait référence à une époque marquée par l’instabilité politique.
M. Embaló appelle donc à plus de fermeté de la part de la CEDEAO, dont la crédibilité est en jeu. Bien qu’aucune décision n’ait encore été prise, l’option d’une intervention militaire au Niger n’est pas écartée.
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« Une transition n’est pas acceptable », a déclaré M. Embaló, laissant entendre que seul un retour à l’ordre constitutionnel sera acceptable aux yeux de la CEDEAO.
Cette prise de position ferme montre la volonté de l’organisation ouest-africaine de renforcer son autorité face à la multiplication des coups d’État dans la région.