Dans le cadre de l’intervention militaire au Niger, le président de la république Togolaise, Faure Gnassingbé a interdit l’usage de son espace aérien par la force d’attente de la CEDEAO. Il l’a fait savoir par voie diplomatique, selon Confidentiel Afrique samedi dernier.
Le chef de l’Etat togolais n’est d’accord pour une intervention militaire de la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Niger. Ce dernier préfère plutôt une gestion de la situation politique au Niger de manière pacifique avec les putschistes qui ont évincé le président Mohamed Bazoum du pouvoir.
Ayant été informé de la décision de l’Etat togolais, l’Elysée a fait part de ce choix aux autres chefs d’État membres de l’organisation sous-régionale tels que Macky Sall, Alassane Ouattara, Tinubu Bola et Embalo Sissoko.
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Pour rappel, le président en exercice de la CEDEAO, Bola Tinubu, n’a jusque-là pas encore reçu avis favorable au niveau du Sénat nigérian pour le déploiement des forces nigérianes pour cette intervention au Niger. De même, le Tchad n’a pas autorisé l’utilisation de son espace aérien dans le cadre de la force d’attente de la CEDEAO.
Les choses se compliquent alors pour la CEDEAO. L’institution sous-régionale se voit confronter à des cas d’opposition dans les tentatives de coordination et de déploiement des forces de défense des pays membres dans le cadre de la situation du Niger.
Le 26 juillet 2023, le président nigérien Mohamed Bazoum a été déchu par les éléments de sa garde présidentielle. Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) dirigé par le général de brigade Abdourahamane Tchiani, s’est donc installé au pouvoir.
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Depuis lors, le président nigérien Mohamed Bazoum est gardé à sa résidence avec quelques membres de son gouvernement et proches. Une situation que l’Union Africaine ainsi que la communauté internationale ont condamnée avec la dernière rigueur et exigée la libération et le retour a l’ordre constitutionnel dans le pays.