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Intervention militaire à Niamey: les religieux brisent le silence

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Alors que la France et les pays membres de la CEDEAO songent à une intervention militaire au Niger, les leaders religieux ont décidé de réagir et faire des déclarations.

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La crise politique au Niger, provoquée par le coup d’État du 26 juillet qui a renversé le président Mohamed Bazoum, suscite de vives réactions dans la région. Alors que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a lancé un ultimatum aux putschistes pour rétablir l’ordre constitutionnel, les responsables de l’Église catholique d’Afrique de l’Ouest ont exprimé leur désaccord avec une éventuelle intervention militaire.

Dans une déclaration commune publiée le 8 août 2023, les cardinaux, archevêques et évêques des pays membres de la CEDEAO ont appelé au dialogue et au respect de la souveraineté du Niger. Ils ont dénoncé ” les ingérences extérieures” qui ” menacent la paix et la stabilité” du pays et de la région. Ils ont également exprimé leur solidarité avec le peuple nigérien et leur soutien aux efforts de médiation menés par le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou et président du Symposium des conférences épiscopales d’ Afrique et de Madagascar (SCEAM).

LIRE AUSSI :Situation au Niger : Alassane Ouattara à Abuja pour un sommet extraordinaire de la CEDEAO

«Nous sommes convaincus que la solution à la crise nigérienne ne peut venir que du dialogue entre les acteurs politiques et sociaux du Niger, dans le respect de la volonté populaire exprimée lors des élections démocratiques», ont affirmé les signataires de la déclaration. Ils ont invité « les autorités militaires à garantir la sécurité des personnes et des biens, à libérer les prisonniers politiques, à restaurer les institutions républicaines et à organiser une transition pacifique et inclusive. »
La position des cardinaux, archevêques et évêques d’ Afrique de l’ Ouest rejoint celle d’ autres acteurs régionaux qui ont manifesté leur opposition à une intervention militaire de la CEDEAO au Niger. C’ est le cas du Mali, du Burkina Faso, de la Guinée, de l’ Algérie et de plusieurs mouvements de jeunesse africains. Ces derniers ont dénoncé le ” deux poids deux mesures” de la CEDEAO, qui a fermé les yeux sur les coups d’ État au Mali et en Guinée, mais qui menace le Niger de sanctions.

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Jean Camille H.

Je suis rédacteur, passionné de lecture et de découverte. Retrouvez mes articles sur IVOIRE TV5.

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