Pulchérie Edith Gbalet, présidente de ACI est en détention à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA) depuis le 23 août 2022.
La leader de la société civile ivoirienne Pulchérie Edith Gbalet a été mise aux arrêts le 23 août 2022 alors qu’elle avait été invitée par le directeur général de la police nationale pour dit-elle « retirer son passeport » et certains documents personnels. Selon certains confrères, elle a été inculpée pour “atteinte à la sûreté de l’Etat” et “trouble à l’ordre public”. Pour des partisans du pouvoir, elle a été arrêtée pour son activisme dans l’”affaire des 49 militaires emprisonnés au Mali”. Pour les observateurs de la vie politique, il y a d’autres raisons en dehors de celle évoquée plus haut.
Pour comprendre ce que l’on reproche exactement à Pulchérie Gbalet, il faut remonter au 8 août 2022. Ce jour-là, elle a reçu la presse pour décrypter le discours du président Alassane Ouattara. D’entrée de jeu, elle a félicité le chef de l’État pour les faveurs accordées aux fonctionnaires ivoiriens. « Cependant nous tenons à relever que l’augmentation des salaires n’est pas indiciaire et les impôts sur le salaire n’ont pas été réduits, alors que la contribution nationale n’a plus sa raison d’être depuis la fin de la guerre » avait-elle observé.
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Par rapport aux salariés du privé, Pulchérie Gbalet a noté la volonté du gouvernement de revaloriser le SMIG mais cette mesure, selon elle, aurait dû être prise depuis le 1er mai lors de la fête du travail. Puis, au cours de cette même conférence, l’ex-cadre au Bnetd a fait savoir que ACI, son mouvement de la société civile a projeté une autre journée ville morte le 30 août 2022 pour dénoncer la cherté de la vie et inviter le gouvernement à prendre des mesures idoines pour soulager les populations.
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