Ibrahim Traoré : « Je le dis ici haut et fort, ça va s’arrêter ; nous allons retirer… », le chef d’Etat du Faso menace les États-Unis

Ibrahim Traoré, le Président de la transition au Burkina Faso, s’est exprimé le 11 juillet 2024 devant une assemblée de jeunes réunis à Ouagadougou et n’a pas hésité à menacer des pays tels que la France ou les Etats-Unis.

Le chef d’Etat burkinabé a présenté les enjeux sécuritaires du pays à la population présente et en a profité pour mettre un gros tacle aux puissances occidentales.

En effet, le Capitaine Ibrahim Traoré ne conçoit pas que ces grandes puissances que sont la France, les Etats-Unis et autres puissent refuser de leur vendre des équipements militaires.

Cependant, ces mêmes pays profitent des richesses minières du pays, car l’Etat leur offre des permis d’exploitation très facilement pour tirer profit de ces minerais.

Pas de vente d’équipements, Plus de permis d’exploitation

« Certaines puissances ont refusé de nous vendre les équipements et ont bloqué les équipements que nous avons acheté dans certains pays, parce qu’ils ont la licence de certains composants. 

Ces puissances exploitent des minerais au Burkina Faso. Je le dis ici haut et fort et solennellement, ça va s’arrêter. Nous allons leur retirer les permis d’exploitation. 

Vous ne pouvez pas exploiter nos ressources et refuser de nous vendre des équipements, faire bloquer nos équipements.  Nous n’allons pas accepter. Qu’ils s’attendent, nous allons récupérer nos permis d’exploitation et nous allons l’exploiter nous-même. 

Ces soi-disant amis du Burkina qui étaient là depuis longtemps et sucent nos richesses, même une seule cartouche de kalashnikovs, nous n’avons reçu de personne pour faire notre combat. Nous continuerons à faire avec notre peuple pour pouvoir mener cette lutte », a déclaré l’actuel homme fort du Faso.

Ce dernier s’est ensuite appesanti sur les nouveaux partenaires tels que la Russie et la Chine qui elles, acceptent de leur vendre des munitions même à crédit.

« Nous avons des partenaires qui ont accepté nous vendre des équipements et qui ont même proposé de nous livrer des équipements stratégiques et que nous puissions payer dans le temps. Nous les en remercions pour ce geste », a-t-il conclu.

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