À la suite des troubles qui ont agité la capitale ces derniers jours, le président bissau-guinéen a décidé de dissoudre le Parlement ce lundi 4 décembre.
Le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embaló, a pris la décision de dissoudre le Parlement, dominé par l’opposition, trois jours après les affrontements entre des éléments de la Garde nationale et les forces spéciales de la Garde présidentielle – événements qu’il a qualifiés de « tentative de coup d’État », indique un décret présidentiel communiqué à la presse.
« La date des prochaines élections législatives sera fixée le moment opportun, conformément aux dispositions […] de la Constitution », précise le texte. Le président Embaló invoque la « complicité » entre la Garde nationale et « certains intérêts politiques au sein même de l’appareil d’État ».
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« Après cette tentative de coup d’État menée par la Garde nationale et devant les preuves fortes de l’existence de complicités politiques, le fonctionnement normal des institutions de la République est devenu impossible. Ces faits confirment l’existence d’une grave crise politique », dit-il.
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