Guillaume Soro : « GPS n’est pas un parti politique »

Générations et Peuples Solidaires (GPS) de Guillaume Soro s’est prononcé ce jour sur l’actualité sociopolitique du pays. Dans sa déclaration, plusieurs sujets ont été abordé, notamment celui concernant sa dissolution par les autorités.

Dans une déclaration publiée ce mercredi 4 septembre 2024, Générations et Peuples Solidaires (GPS) a fermement contesté sa dissolution par les autorités judiciaires ivoiriennes. Selon le mouvement, cette décision est entachée de plusieurs irrégularités juridiques.

En Côte d’Ivoire, la dissolution d’une association déclarée relève exclusivement des prérogatives du président de la République, ainsi que le dispose la loi n°60-315 du 21 septembre 1960 relative aux associations. Cette loi précise que pour qu’une association soit dissoute, deux étapes doivent impérativement être franchies.

Le GPS soutient que, n’étant pas un parti politique mais une association, il ne peut être dissous en vertu de la loi régissant les partis politiques. La procédure de dissolution d’une association est strictement encadrée par la loi n°60-315 du 21 septembre 1960. Celle-ci exige notamment qu’un juge constate préalablement la nullité de l’association, avant que le président de la République ne puisse prononcer sa dissolution par décret.

Or, selon le GPS, aucune décision judiciaire n’a établi la nullité de l’association, ni aucun décret présidentiel n’a été publié pour officialiser sa dissolution. Par conséquent, le mouvement affirme qu’il continue d’exister en toute légalité.

Par ailleurs, le GPS dénonce l’incarcération de deux de ses membres, Traoré Mamadou et Kando Soumahoro, qu’il considère comme un acte de répression politique visant à affaiblir le mouvement.

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