Pour certains observateurs, il ne faut cependant pas trop s’habituer à l’idée selon laquelle le bloc anti-Poutine en Occident est en train de se désintégrer en raison des irritations manifestées par chacun en son sein, mais plutôt avoir à l’esprit l’objectif de vaincre la Russie à un moment donné.
Cependant, Zelensky est dans de sales draps, car la décision de la Pologne de ne plus fournir des armes à Kiev intervient au moment même où la contre-offensive contre la Russie se trouve à un moment crucial.
« Je n’ai aucun doute sur le fait que le litige au sujet de l’approvisionnement en céréales en provenance d’Ukraine sur le marché polonais n’est absolument qu’un fragment de l’ensemble de la relation entre la Pologne et l’Ukraine », a déclaré Mateusz Morawiecki, le chef du gouvernement polonais.
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Ce pays, bien qu’il soit l’un des plus grands fournisseurs d’armes de l’Ukraine, avait annoncé qu’il ne fournirait plus d’armes deux jours avant l’ordre polonais au numéro un ukrainien de s’abstenir de parler plus fréquemment de la Pologne.
En effet, cette interprétation est quelque peu biaisée s’ils basent leurs décisions sur la vérité plutôt que sur des conjectures. Cependant, l’on peut voir ainsi la tentative de minimisation du président polonais Andrzej Duda, dans le but d’apaiser la colère de son homologue ukrainien.
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Alors que, juste avant l’avertissement fort de Morawiecki, il suggérait que le désaccord sur les céréales ukrainiennes n’avait pas porté atteinte de manière significative aux relations entre leurs deux pays, alors l’apparente discorde dans le ton de l’exécutif polonais peut l’illustrer.
