Deux gendarmes ivoiriens arrêtés au Burkina Faso le 19 septembre sont toujours détenus sur le territoire burkinabè. Ils subissent plutôt un bon traitement en attendant que la situation soit réglée.
Les autorités ivoiriennes et burkinabè discutent de leur libération. Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, les discussions se déroulent « comme d’habitude ». Il a ajouté que ” la passation de pouvoir se déroule sans problème, nous sommes donc optimistes tant que le dialogue n’est pas interrompu” .
Deux gendarmes ivoiriens ont été arrêtés alors qu’ils effectuaient une mission de lutte contre l’exploitation illégale de l’or dans la zone frontalière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. L’arrestation de ces deux gendarmes a déclenché des tensions entre les deux pays. Le gouvernement ivoirien a protesté contre cette arrestation, la qualifiante d’ « arbitraire ».
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De son côté, le gouvernement burkinabè a assuré que les deux gendarmes seraient traités « humainement et professionnellement ». Il est probable que les discussions entre les deux pays aboutissent à la libération des deux gendarmes. Il est toutefois difficile de dire quand cela se produira. Les autorités burkinabè peuvent demander des garanties aux autorités ivoiriennes avant de libérer les gendarmes.
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Entre-temps, deux gendarmes ivoiriens ont été arrêtés à Ouagadougou. Ils sont en bonne santé. Ils étaient stationnés à l’escadre de Bouna, dans le nord-est de la Côte d’Ivoire, lorsqu’ils se sont retrouvés par hasard de l’autre côté de la frontière après une course-poursuite avec des chercheurs d’or. Un incident en apparence anodin dans cette zone, où la démarcation de la frontière entre les deux pays n’a jamais été officielle.
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