Gbagbo revient sur ces moments à la CPI et se confie: « je n’étais pas un prisonnier mais un otage »

Le président du PPA-CI, Laurent Gbagbo est revenu, mercredi dernier, sur les raisons de son transfèrement à la Cour pénale internationale (CPI).

Recevant une délégation de cadres et de chefs traditionnels de la région du haut Sassandra, l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a évoqué les raisons de son transfèrement à la Cour pénale internationale (CPI).

« Les gens veulent laisser gouverner leur poulain et je gêne. Donc il faut m’éloigner un peu pour qu’il puisse gouverner », a-t-il révélé à propos de son transfèrement à la Haye. Chef de l’État ivoirien, entre 2000 et 2011, Laurent Gbagbo a été déchu au terme d’une violente crise post-électorale qui a fait au moins 3000 morts, selon un bilan des nations unies.

Transféré à la Cour pénale internationale pour sa responsabilité supposée dans des faits de crimes de guerre et de crime contre l’humanité, Laurent Gbagbo, a été acquitté définitivement , le 31 mars 2021, au terme d’un procès qui a connu de nombreux rebondissements.

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Faisant remarquer que le dossier déposé devant les juges de la Cour pénale internationale était en réalité vide. « Il n’y avait rien de nouveau. C’est là que j’ai dit  » On ira jusqu’au bout. » C’est-à-dire  » il n’y a rien dedans. Et à partir de ce jour, vous pouvez demander à Stéphane Kipré qui venait me voir souvent, je disais que je ne suis pas un prisonnier, mais un otage », a expliqué le président du Parti des peuples africains à ses hôtes.

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