À quand du répit pour l’ex-président déchu du Gabon, Ali Bongo Ondimba ? Une question à laquelle il est difficile de répondre.
Depuis qu’il a été renversé du pourvoir, les choses ne sont pas très reluisantes pour l’ex-Chef d’État qui a commis l’erreur de vouloir s’éterniser à la tête du Gabon.
En effet, après une succession d’événements peu joyeux dans sa vie depuis qui a été balayé du pouvoir, Ali Bongo Ondimba, en plus de devoir supporter de voir ses proches en prison, l’ex-président doit également faire face à la lourde charge émotionnelle de les savoir maltraiter et dans des conditions inhumaines.
Incarcérés à la prison centrale depuis plusieurs mois maintenant, l’épouse d’Ali Bongo, Sylvia Bongo et son fils Noureddin Bongo, seraient maltraités en détention selon leurs avocats.
Selon l’avocat de la défense, Me François Zimeray, « Sylvia et Noureddin Bongo subissent des traitements cruels, inhumains et dégradants ». « Ils ont subi des actes de torture dont j’ai la liste et qui sont inacceptables ! » , a dénoncé l’avocat.
A en croire Me François Zimeray, cette attitude des nouvelles autorités gabonaises est une violation des conventions des droits de l’homme dont le pays est signataire.
Il a clairement fait savoir qu’il ne souhaitait pas qu’il soit traité avec faveur, mais il exige que les autorités respectent « la présomption d’innocence », « leur intégrité », et « la dignité humaine ».
Pour les autorités, ces accusations sont insensées. Ils estiment que ces allégations ont été faites dans le seul but de créer un choc médiatique.
Quoiqu’il en soit, les réelles conditions de détention des Bongo restent un mystère puisque depuis leur incarcération, aucun proche ni même leurs avocats n’ont pu leur rendre visite.
Me François Zimeray a tenté à deux repris de les voir sans succès après avoir effectué le déplacement depuis la France. Un autre avocat gabonais avait obtenu des permis de communiquer de la justice, un document officiel qui permet les visites, mais chaque fois, il a été empêché d’accéder à ses clients sans qu’une raison officielle ne soit donnée.
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Pour rappel, Sylvia et Noureddin Bongo avaient été arrêtés suite au coup d’État du 30 août 2023. Ils sont par la suite poursuivis entre autres pour « haute trahison contre les institutions de l’État, détournements massifs des derniers publics, malversations financières internationales en bande organisée ».