Depuis un moment, l’atmosphère socio-politique est très tendue en France. Alors que de nouvelles mobilisations sont en vue pour contrer la loi du gouvernement concernant le projet de réformes des retraites, la Première ministre Elisabeth Borne tient à garder le cap.
Pendant ce temps, Emmanuel Macron anticipe déjà et semblerait envisager la dissolution de l’Assemblée nationale avant la prochaine élection présidentielle de 2027, selon les informations d’Europe 1 ce 30 janvier.
« (Il) actionnera cette option avant 2027 », a indiqué un conseiller de la présidence, rapporte Valeursactuelles.
« Ce serait l’occasion de retrouver une majorité absolue dans l’hémicycle », a déclaré un autre membre de l’entourage du chef de l’Etat.
« La dissolution, c’est l’arme nucléaire », décrit un autre conseiller du président français, rapporte Valeursactuelles .
Cependant « le pire » est tout de même envisagé en cas de dissolution. Il y a une forte possibilité pour le Rassemblement national de remporter « une majorité de sièges ».
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Une situation qui permettrait alors au parti, et à sa présidente de groupe au Palais Bourbon Marine Le Pen, de prendre le pouvoir à Matignon, selon l’analyse Europe 1.
Un scénario pas si effrayant que ça pour ce même conseiller d’Emmanuel Macron qui explique que si l’ancienne présidente du RN accepte le poste de Première ministre, ce serait « le meilleur moyen de l’affaiblir à l’approche de la présidentielle ».
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« Si elle refuse, ça montrera qu’elle ne veut pas le pouvoir », assure aussi le stratège de l’Elysée avec optimisme.