L’ultimatum donné au général Tchiani pour la libération et la réintégration de Mohamed Bazoum à la tête du Niger a expiré dans la soirée du dimanche 6 août 2023.
À l’expiration de ce délai, la CEDEAO n’a pas activé le plan d’intervention militaire, la Fondation prévoit un sommet extraordinaire d’analyse en attendant d’autres indices, mais pour l’heure ne prévoit pas d’attaquer.
Aux dernières nouvelles, Bola Tinubu et ses homologues veulent réfléchir à d’ autres alternatives pacifiques. Par conséquent, la réconciliation et le dialogue seront nécessaires en attendant la solution finale, qui est l’ usage de la force.
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Même si la réconciliation n’ est pas encore ouverte à la nouvelle administration de Niamey, la CEDEAO veut y croire. Un sommet extraordinaire est prévu pour décider de ce qui se fera par la suite. Au Niger, les putschistes au pouvoir craignaient certainement l’ intervention militaire de la CEDEAO.
Plusieurs pays africains parmi lesquels on peut citer, le Sénégal, le Nigeria, le Togo et la Côte d’ Ivoire étaient déjà prêts à prendre les armes pour combattre mais se sont finalement ramolis à la dernière minute. De plus, quelques heures après la fin de l’ ultimatum, ils ont rapporté qu’ ils avaient des informations selon lesquelles une force étrangère se préparait à attaquer le pays.
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Mais, à l’ arrivée, il n’ y avait rien. En tout cas, contrairement à la menace qui se profile, la CEDEAO est clairement encore loin de la mise en œuvre de son plan d’ intervention militaire. Le sénat Nigerian a refusé de donner son accord pour l’ invasion du voisin le Niger. De leur côté, les putschistes ont prévenu de répondre de façon spontanée s’ ils se font attaquer.