Fête du travail : Ce que Laurent Gbagbo pense des taxes et impôts
Laurent Gbagbo déplore la régression des conditions de travail du travailleur public et les taxes et impôts qui n’arrangent rien dans la politique.
Le secrétaire général en charge des syndicats et du monde du travail du Ppa-Ci, Comoé Koffi, s’est fait le porte-voix du parti pour cette occasion de la fête du travail célébrée dans le monde et en Côte d’Ivoire le 1er mai.
Il a fait des observations sur les conditions sociales du travailleur du public. Aussi, a-t-il fait un constat sur la situation du secteur informel.
Dans le secteur public régi par le Statut Général de la Fonction Publique, l’apparence donne lieu à un confort factice qui semble être envié de tous. Si l’on évoque pas des licenciements intempestifs ici, il n’en demeure pas moins vrai que des problèmes cruciaux demeurent. Les plus grands challenges auxquels a été confronté le secteur public reste la question du redécrochage après le raccrochage des enseignants en décembre 1991.
Le secteur éducation-formation a été fortement secoué par cette grande injustice qui a duré près de dix ans. Cette situation a été corrigé pendant la gouvernance du Président Laurent GBAGBO en juin 2002 en ramenant les salaires dans le milieu éducation-formation à leur niveau normal.
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Mais il est allé plus loin en donnant plus de pouvoir d’achat au monde enseignant avec la suppression des grades A1 et A2 après le préforum social tenu à Grand-Bassam du 26 février au 03 Mars 2007. Cette mesure a permis des glissements catégoriels avec relèvement d’indice de plusieurs enseignants.
En 2010, à l’hôtel président de Yamoussoukro sous l’impulsion du Président Laurent Gbagbo, ont été portés sur les fonts baptismaux les premiers textes fondateurs transformant la CGRAE en un Institut de prévoyance sociale à l’image de la CNPS.
Aujourd’hui, tous ces efforts ont été réduits à néant avec la nouvelle réforme de la retraite introduite par le gouvernement d’Alassane Ouattara. La retraite dans le public n’est plus qu’un leurre parce qu’elle a viré au cauchemar pour les enseignants et agents de l’État dont tous les enfants étaient pris en compte quel que soit l’âge.
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La pension est désormais réduite à une portion congrue après plusieurs années passées en fonction avec l’augmentation de l’âge de la retraite qui est passé désormais selon les catégories de 55 à 60 ans et de 60 à 65 ans .
A côté de ces mesures impopulaires prises par l’administration Ouattara, il faut dénoncer les mesures de rétorsion que vivent plusieurs travailleurs depuis 2011 parce que soupçonnés d’être partisans du Président Laurent Gbagbo.