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Le jeudi, l’ancien président américain Donald Trump a signé un décret instaurant des sanctions contre la Cour pénale internationale (CPI), accusant celle-ci de mener des actions « illégitimes et infondées » contre les États-Unis et leur allié Israël.
Selon le décret, la CPI n’a pas juridiction sur les États-Unis ni sur Israël, puisque ces deux pays ne sont ni signataires du Statut de Rome ni membres de la Cour. Ce traité international est à l’origine de la création de la CPI.
Le texte précise que les États-Unis prendront des mesures strictes contre les responsables de la CPI jugés en infraction. Ces sanctions pourraient inclure le gel de leurs avoirs, l’interdiction d’entrée sur le territoire américain pour les hauts dirigeants, employés et agents de la CPI, ainsi que pour leurs proches, au motif que leur présence aux États-Unis porterait atteinte aux intérêts nationaux.
Le 21 novembre 2024, la CPI, institution indépendante basée à La Haye, a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant. Ces mandats sont motivés par des accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité liés à l’opération militaire israélienne à Gaza.
À la même période, le CPI a également émis un mandat d’arrêt contre Mohammed Deif, commandant du Hamas.