États-Unis : Joe Biden réagit au mandat d’arrêt de la CPI contre Benjamin Netanyahu

Le 21 novembre 2024, la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt à l’encontre de Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, l’accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, notamment liés au conflit avec Gaza.

La CPI a souligné que ces crimes ont été commis dans le cadre de l’escalade militaire en cours, où des attaques contre des civils palestiniens seraient survenues.

Cependant, cette décision a provoqué une forte réaction internationale, et en particulier une condamnation catégorique de la part des États-Unis et de leurs alliés.

Le président américain Joe Biden a vivement critiqué cette démarche, la qualifiant de « scandaleuse« . Pour lui, cette décision va à l’encontre des droits d’Israël à défendre sa population contre le terrorisme, en particulier vis-à-vis du Hamas.

En soutien à Israël, les États-Unis ont par ailleurs réaffirmé leur position en tant qu’allié stratégique et ont dénoncé la décision de la CPI comme une ingérence dans les affaires internes d’un pays souverain.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a également réagi fermement à ce mandat d’arrêt de la CPI. Dans une déclaration publique, il a exprimé son mécontentement, dénonçant ce qu’il considère comme une attaque injustifiée contre Israël et son droit de défendre ses citoyens.

Selon lui, le mandat d’arrêt met en lumière une tentative de déstabiliser un État qui lutte pour sa survie face à des groupes terroristes.

Benjamin Netanyahu a par ailleurs salué le soutien de la Hongrie, qui a invité le Premier ministre israélien malgré les tensions, et a parlé de « clarté morale » dans le soutien reçu.

Cette affaire a suscité un large débat au sein de la communauté internationale. Alors que certains pays européens ont également exprimé des réserves quant à l’impact de cette décision, la Chine a appelé la CPI à adopter une approche plus « objective et juste » dans cette affaire.

Toutefois, Israël et ses alliés restent fermes dans leur soutien à Netanyahou, estimant que les accusations sont politiquement motivées et ne tiennent pas compte du contexte complexe du conflit israélo-palestinien.

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