Quelques jours après que Washington ait donné à l’Ukraine l’autorisation de frapper la Russie avec des missiles à longue portée, la situation semble se dégrader à Kiev.
En effet, la nouvelle décision du président américain sortant, Joe Biden dans sa politique de gestion de la crise en Ukraine, n’a pas été du goût du Kremlin.
Le mardi 19 novembre, Kiev est passé à l’action et a tiré des missiles américains de longue portée de type ATACMS, sur le territoire russe.
Selon le ministère russe de la Défense, cité par les agences de presse russes, cinq missiles ont été interceptés, le sixième a été endommagé.
Moscou a promis une réponse « appropriée » et dénonce l’implication des États-Unis, qui constitue une « nouvelle phase » dans le conflit.
La Russie aurait finalement mis en exécution sa menace le jeudi 21 novembre 2024.
Selon la presse internationale, la Russie aurait tiré un nouveau type de missile balistique sur l’Ukraine.
« Tôt le matin du 21 novembre, un mystérieux missile a frappé la ville ukrainienne de Dnipro », a rapporté Courrier international.
L’Ukraine a elle-même accusé la Russie d’avoir frappé son territoire avec un missile balistique intercontinental sans charge nucléaire.
Selon L’Express, l’information a été corrigée « par un haut responsable américain, qui a ensuite décrit un missile « expérimental de moyenne portée ».
Le chef d’État russe Vladimir Poutine a lui-même revendiqué le tir d’un nouveau missile moyenne portée sur le territoire ukrainien quelques heures plus tard dans la journée.
Pour l’emblématique président russe, le conflit est désormais mondialisé. Dans une allocution télévisée le jeudi 21 novembre, Vladimir Poutine a indiqué que le conflit avait pris un « caractère mondial » .
« A partir du moment où (ces missiles ont été tirés sur la Russie), et comme nous l’avions souligné à maintes reprises (au préalable), le conflit provoqué par l’Occident en Ukraine a pris les éléments d’un (conflit) à caractère mondial », a-t-il déclaré.