Denis Kah Zion, vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement Démocratique Africain (PDCI-RDA), a abordé la question de l’entrée éventuelle du parti dans le gouvernement.
Depuis la dissolution du gouvernement la semaine dernière, qui a été précédée par le limogeage du Premier ministre Patrick Achi, une question suscite l’intérêt sur les réseaux sociaux : le PDCI-RDA rejoindra-t-il la nouvelle équipe gouvernementale dont la liste sera rendue publique en début de semaine prochaine ?
Interrogé à ce sujet, Denis Kah Zion, maire de la commune de Toulepleu et vice-président du PDCI-RDA, a apporté des éclaircissements, soulignant que cette question n’est pas à l’ordre du jour pour le moment. Dans une interview accordée au journal Le Nouveau Réveil, il a précisé : « Ce que je sais en tant que vice-président et membre du Secrétariat exécutif, c’est que jusqu’à ce jour, la question n’est pas à l’ordre du jour. »
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Zion a également expliqué que le PDCI-RDA n’a pas l’intention de rejoindre le gouvernement pour plusieurs raisons. Il a fait valoir que depuis 2018, tous les cadres du parti qui n’ont pas soutenu le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) ont été destitués de leurs postes.
Il a ajouté : « Cela fait donc cinq (5) ans que le RHDP est seul à la barre, et donc gère comme il l’entend. Ce n’est donc pas à seulement deux (2) ans de 2025 que le PDCI-RDA va aller se jeter dans le train gouvernemental pour se voir traiter de comptable du bilan que ce parti fera ou que les Ivoiriens demanderont au RHDP. »
Selon le vice-président du PDCI-RDA, le parti a actuellement d’autres priorités, notamment les funérailles et la succession du président Henri Konan Bédié, décédé subitement le 1ᵉʳ août 2023 des suites d’un malaise.
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« Le parti, actuellement, a d’autres préoccupations et le paysage politique ne s’y prête guère. Les préoccupations actuelles du PDCI-RDA sont : d’abord, le deuil qu’il porte avec le décès de son président et de son vice-président dont les obsèques et l’inhumation restent de priorité », a-t-il expliqué.
Il a également mentionné que l’autre priorité est l’organisation du Congrès électif, dont la date a été fixée au 16 décembre 2023, pour élire un nouveau président. Après le Congrès, le PDCI-RDA se préparera pour l’élection présidentielle de 2025 en organisant une Convention pour désigner son candidat.