Enquêtes sur la mort d’IB en 2011 imputée à Soro : « Une plainte aux contours suspects »

Selon plusieurs médias français dont Radio France internationale, un juge d’instruction a été désigné pour enquêter sur les conditions de la mort, en avril 2011 à Abidjan, du chef du « commando invisible », Ibrahim Coulibaly dit IB.

Cette procédure fait suite à une enquête déposée en 2020 par des proches du disparu et visant principalement l’ancien Premier ministre, Guillaume Soro.

C’est la suite logique du harcèlement politico-judiciaire déclenché depuis au moins 2015, par des barons du régime Ouattara pour contre-carrer les ambitions politiques de Guillaume Soro.

Ce mardi soir, plusieurs médias français ont révélé que la plainte déposée à Paris en 2020 par la prétendue fille d’Ibrahim Coulibaly dit IB, le chef du ‘’commando invisible’’, qui a mené la vie dure aux soldats fidèles à Laurent Gbagbo lors de la crise postélectorale de 2010- 2011, avait débouché sur l’ouverture d’une information judiciaire.

Cette plainte, rappelons-le, vise Guillaume Soro, en tant qu’ancien Premier ministre, au moment des faits.

Selon la plaignante, c’est l’ancien chef de gouvernement qui aurait commandité l’assassinat d’IB. Pour Me Robin Binsard, l’avocat parisien de l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, contraint à l’exil depuis le 23 décembre 2019, il s’agit ni plus ni moins que d’une « procédure calomnieuse et politique, une tentative de réécriture mensongère de l’histoire ». Et pour cause !

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Aussi bien dans le fond que dans la forme, il s’agit effectivement d’une procédure calomnieuse et politique, une tentative de réécriture mensongère de l’histoire, dans la mesure où, si plainte il doit y avoir, elle ne pourrait aucunement viser Guillaume Soro, fut-il à l’époque Premier ministre et ministre de la Défense.

En tant que chef du gouvernement, c’est sous l’autorité du président nouvellement élu et reconnu par la communauté internationale, que Guillaume Soro a mené sa mission jusqu’à son départ de la Primature.

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Mais, en plus, c’est le nouveau président qui, après avoir créé les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), a donné mandat à celles-ci de pacifier totalement le pays, après la reddition de son rival, Laurent Gbagbo dont quelques troupes continuaient encore de combattre sur le terrain, à l’image du ‘’commando invisible’’ dont la rumeur annonçait à l’époque le projet de renversement du chef de l’Etat encore reclus au Golf hôtel.

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