Des leaders du Parti des PPA-CI et du Front Populaire Ivoirien (FPI), se jouent une épique bataille de racolage de militants.
Les deux partis sont des frères rivaux qui veulent chacun montrer à l’autre sa supériorité numérique. Le décor en avait déjà été planté par l’ex chef d’état, Laurent Gbagbo, lors de l’annonce de son retrait du FPI, le 09 Août, quand il déclarait laisser l’enveloppe vide du FPI à Affi N’Guessan, et en emporter le contenu. Ce défi, l’ancien premier ministre et ses partisans tiennent visiblement à le relever et ils s’en donnent les moyens.
Dans les bases, on remobilise les militants et on explique comment, selon le camp Affi, le fondateur du PPA-CI de retour d’exil le 17 Juin, a dû faire échouer les différentes tentatives de conciliation entreprises par son premier chef de gouvernance pour aboutir à un règlement consensuel de la crise de leadership interne qui minait le parti.
Des arguments qui semblent tenir la route, car comme nous l’expliquait ce Dimanche 12 Décembre, Guillaume Gbato, secrétaire général adjoint du FPI chargé de la Communication et du Marketing Politique, les transhumances se font du PPA-CI vers le FPI. Il le constate, les pro-Gbagbo pour certains d’entre eux, sont déçus.
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Y compris dans les rangs de ceux qui avaient adhéré au PPA-CI dès les premières heures de la création de ce parti. “Les mouvements se font du PPA-CI vers le FPI”, soutenait-t-il, rassuré par la situation du terrain.
Le PPA-CI au vu de ces informations, a sans doute de quoi s’inquiéter surtout que statistiquement le SGA du FPI chargé de la Communication estimait se façon sommaire le nombre d’adhérents au FPI à environ 129.800, pour ce qui concerne uniquement les responsables.
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Un chiffre largement au-dessus des 100.000 adhérents potentiels annoncés par Damana Pickass lors du deuxième secrétariat général du FPI ce Samedi 11 Décembre.
Raoul Mobio
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