Face aux fléaux qui engendrait dû à l’effondrement d’immeubles à Treichville et Angré, le gouvernement a pris des sanctions.
A Treichville, l’extension de cet immeuble en construction s’est poursuivie dépit des mises en garde de responsables du ministère du logement, de la construction et de l’urbanisme qui avaient pourtant ordonné depuis plusieurs mois l’arrêt du chantier pour non-conformité. L’entement des initiateurs de ce chantier à poursuivre coûte que coûte les travaux sera lourd de conséquences. La bâtisse va s’effondrer dans la nuit du 27 au 28 février 2022 sur les habitations voisines, provoquant sept morts, quinze blessés légers et une dizaine de familles sans abri relogées par la municipalité.
Une semaine après le drame de Treichville, un autre surviendra dans le quartier huppé de Cocody- Angré. Un autre immeuble va s’affaisser au milieu de la nuit sur ses occupants faisant encore de nombreuses victimes. Ce bâtiment pourtant ne datait que de 2013 et avait été édifié sans permis de construire. Pis, il présentait des fissures et le propriétaire semblait n’en avoir cure après maintes interpellations des occupants.
Face à la grogne des populations, le gouvernement ivoirien a décidé de sévir. Ainsi, ce jour après le conseil des ministres présidé par le Président de la République, Alassane Ouattara, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly dans son point de presse, a annoncé que les propriétaires des immeubles effondrés de Treichville et à Angré ont été interpellés. Par ailleurs, le ministère en charge de la construction contre qui les récriminations sont fortes a vu des responsables faire l’objet de sanctions. Les deux chefs de zone issus de ce ministère et dont les compétences couvrent les zones où les drames sont survenus ont été licenciés.
LIRE AUSSI : Politique/Côte d’Ivoire: Hamed Bakayoko, Un Homme d’Etat et une étoile politique d’exception
Le gouvernement entend sonner la tolérance zéro face à des comportements qui frisent l’insubordination dont les conséquences malheureusement continuent de coûter en vies humaines.