Le village d’Amoriakro, situé dans la sous-préfecture de Duffrébo, dans le département d’Agnibilekrou, a vécu l’horreur, dans la journée du dimanche 15 décembre 2024. Le nommé K.K. François, né le 24 décembre 1980, soit 43 ans, a assené plusieurs coups de machette à son frère aîné, Kouakou Konan Théodore, né le 1er janvier 1975, à Abengourou, soit 49 ans, entrainant sa mort non loin du cimetière du village. Après son crime, il a pris la fuite et a été interpellé le lendemain à la suite d’une battue.
Le paisible village d’Amoriakro, situé dans la sous-préfecture de Duffrébo, dans le département d’Agnibilékrou, a été le théâtre d’un drame sanglant dans la journée du dimanche 15 décembre 2024. Un planteur, K.K. François, âgé de 43 ans, a mortellement agressé son grand frère, Kouakou Konan Théodore, âgé de 49 ans, à coups de machette, près du cimetière du village. Le présumé meurtrier, en fuite après son forfait, a été appréhendé le lendemain à l’issue d’une battue.
Selon nos sources, tout a commencé par un banal incident. De retour du champ avec son fils âgé de 7 ans, K.K. François fait une chute de motocyclette. Blessé, il se rend immédiatement au centre de santé rural d’Amoriakro pour recevoir des soins. Une fois à l’hôpital, il appelle son grand frère, Kouakou Konan Théodore, pour l’informer de son accident. Soucieux de l’état de santé de son cadet, Théodore, accompagné de sa femme, décide de se rendre au centre de santé.
Sur place, le couple apprend que François a déjà quitté les lieux. Inquiet, Kouakou Konan Théodore joint à nouveau son frère cadet au téléphone. Celui-ci lui demande de le rejoindre près du cimetière où des jeunes étaient en train de creuser une tombe pour un défunt.
Sans se douter du drame qui se profilait, Kouakou Konan Théodore prend le chemin indiqué. Sur place, il croise son jeune frère qui, sans autre forme de procès, se jette sur lui, muni d’une machette bien aiguisée. K.K. François assène à son aîné plusieurs coups à divers endroits du corps. Mortellement touché, Kouakou Konan Théodore succombe à ses blessures.
Le fils du présumé meurtrier, âgé de seulement 7 ans, assiste impuissant à cette scène d’horreur. Traumatisé, l’enfant prend la fuite pour alerter sa mère. Celle-ci, sous le choc, avertit immédiatement la femme de la victime. Des éléments de la gendarmerie nationale basés à Tanguelan informés, se rendent sur les lieux du drame.
Cependant, le présumé meurtrier avait déjà pris la fuite, se volatilisant dans la nature avant l’arrivée des forces de l’ordre. Une battue est organisée dans la soirée pour retrouver K.K. François. Finalement, il est appréhendé le lendemain, lundi 16 décembre 2024, et placé en garde à vue.
Interrogé après son arrestation, K.K. François reconnaît les faits qui lui sont reprochés. Toutefois, il reste silencieux sur les raisons qui l’ont poussé à un tel acte. Ce silence laisse les habitants d’Amoriakro dans une incompréhension totale. Dans ce paisible village de la région de l’Indénié-Djuablin, les supputations vont bon train.
Certains imaginent des conflits familiaux latents, tandis que d’autres évoquent un possible trouble mental du meurtrier. Mais pour l’instant, aucun élément concret ne permet de déterminer les véritables motivations de K.K. François.
La brutalité de ce meurtre endeuille tout le village d’Amoriakro. Le cimetière, lieu symbolique de repos pour les défunts, est désormais associé à une scène d’horreur qui hantera longtemps les esprits. Les proches de Kouakou Konan Théodore, inconsolables, pleurent la perte d’un homme connu pour sa bienveillance et son sens du devoir familial.
‘’C’est inimaginable qu’un frère en arrive à une telle extrémité’’, souffle un notable du village, encore sous le choc.
Les enquêteurs, de leur côté, poursuivent leurs investigations pour élucider les circonstances et le mobile de ce meurtre fratricide. Les autorités régionales appellent les populations au calme et à la retenue en attendant les conclusions de l’enquête.