La journaliste E. Jean Caroll accuse l’ancien président des États-Unis de l’avoir violée en 1990. Grâce à une loi, elle a finalement pu déposer plainte.
« Chers amis, ce soir, quelques minutes après minuit, nous avons porté plainte pour viol contre l’ancien président ». C’est par ces mots que la journaliste E. Jean Caroll, grande collaboratrice de la version américaine du magazine Elle, a annoncé dans la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 novembre poursuivre Donald Trump en justice.
Une accusation qui ne date pas d’hier. La journaliste l’avait déjà formulée une première fois dans le New York Post, en juin 2019. Elle affirmait alors que le 45e président des États-Unis l’avait violée dans une cabine d’essayage du grand magasin Bergdorf Goodman, à Manhattan.
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Informé de ces accusations, Donald Trump avait alors répondu de manière lacunaire qu’il n’avait pas pu faire ça, puisque l’écrivaine n’était « pas son genre ». Depuis, il l’a régulièrement tourné en ridicule sur les réseaux sociaux, et notamment le sien, Truth Social.
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Les faits, qui remontent à 32 ans, étaient à l’époque des premières accusations prescrits par la justice américaine. Mais à la faveur d’une nouvelle loi levant les délais de prescription pour les crimes et délits sexuels l’État de New York, E. Jean Caroll a finalement pu déposer plainte, trois décennies après. Elle réclame des dommages et intérêts compensatoires et punitifs pour la souffrance causée, les préjudices psychologiques, perte de dignité et atteinte à la réputation.