Grâce à la médiation du président togolais Faure Gnassingbé, les deux gendarmes ivoiriens détenus au Burkina Faso depuis plus d’un an ont été libérés le 29 novembre dernier. Cette affaire, qui a tendu les relations entre les deux pays voisins, trouve ainsi une issue favorable. Le président ivoirien Alassane Ouattara a salué ce dénouement, remerciant son homologue togolais pour son implication personnelle.
La libération des deux gendarmes ivoiriens a été annoncée par Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement ivoirien, lors du Conseil des ministres du 5 décembre 2024. Ces deux agents, en poste à l’escadron de Bouna, avaient été arrêtés par les forces de l’ordre burkinabè. Ils avaient traversé par mégarde la frontière en poursuivant des orpailleurs et furent emmenés à Ouagadougou, où ils ont passé plus d’un an en détention.
« Ce dénouement heureux a été possible grâce à la médiation du président Faure Gnassingbé », a affirmé le porte-parole. La situation tendue entre les deux pays avait nécessité des négociations complexes. Les autorités burkinabè exigeaient en contrepartie le rapatriement de Sékou Ouédraogo, ancien agent des renseignements burkinabè accusé de complot contre la sûreté de l’État. Ce dernier, déclaré démissionnaire depuis octobre 2023, aurait trouvé refuge en Côte d’Ivoire, bien que les autorités ivoiriennes nient sa présence sur leur territoire.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a exprimé sa reconnaissance envers le président togolais. « L’implication personnelle de Faure Gnassingbé a permis ce dénouement », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de cette médiation dans le règlement pacifique de cette affaire.