Dans un communiqué lu samedi dernier à la télévision nationale, le procureur de la République près du tribunal de première instance de Bouaké, Braman Koné a annoncé la découverte d’armes à la résidence privée de Guillaume Soro.
Cette information aussitôt rendue publique que la réaction du camp Soro ne tardera pas. Le chargé de communication de l’ex PAN, Touré Moussa qualifiera cette découverte d’armes de « miraculeuse » qui « intervient au moment où Guillaume Soro se trouve en exil depuis trois ans et qu’il n’a pas séjourné dans cette résidence depuis plusieurs années ».
Ce jour nous apprenons à travers un autre communiqué de Touré Moussa, que ces perquisitions se sont poursuivies ce mardi 1er mars 2022 dans d’autres résidences, propriétés de Guillaume Soro à Yamoussoukro et à Lafokpokaha son village maternel dans le département de Ferkessédougou. Selon le chargé de communication, « ces perquisitions ont mobilisé plusieurs dizaines d’agents armés de fusils d’assaut dont certains étaient encagoulés et particulièrement agressifs ». Il précise également que cette double perquisition à Yamoussoukro et dans le village maternel de Guillaume Soro a débuté “aux aurores et s’est poursuivie jusqu’en milieu de matinée». Par ailleurs, selon les termes de son communiqué, cette double perquisition a été « menée sans la présence de témoins ni de personnes représentant les intérêts de Guillaume Soro ».
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Il a également rappelé qu’au cours de ces deux dernières années, ces résidences ont régulièrement été l’objet de « surveillance constante « de la part des autorités ivoiriennes » qui y ont effectué des fouilles « de fond en comble à l’aide de chiens renifleurs et d’appareils de géo sondage » et « aucune découverte n’y avait été faite » selon lui. Et Touré Moussa de s’interroger sur le réel mobile de ces perquisitions dans des résidences qui restent pourtant sous la surveillance constante des autorités ivoiriennes alors que le propriétaire Guillaume Soro est en exil depuis bientôt trois ans. Pour lui, les choses semblent claires, « le régime d’Abidjan semble vouloir chercher à tout prix des éléments pouvant servir de base à l’ouverture d’une nouvelle procédure judiciaire contre Guillaume Soro après celles de 2020 et 2021 qui n’ont pas entamé sa détermination ». Au terme de ces différentes perquisitions, la justice ivoirienne déclenchera-t-elle une autre procédure contre l’ex PAN ?
