Depuis la prison, Kando Soumahoro brise le silence : « Je fais encore plus peur… » IVOIRE TV5
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Depuis la prison, Kando Soumahoro brise le silence : « Je fais encore plus peur… »

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Kando Soumahoro, ancien député de Biankouma et proche de Guillaume Soro, s’est exprimé pour la première fois depuis sa détention au Pôle Pénitentiaire d’Abidjan (PPA), où il est incarcéré depuis le 13 août 2024.

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Dans un message adressé à Guillaume Soro, son mentor, l’ex-député a tenu à rassurer ses partisans et exprimé son espoir de voir son leader revenir bientôt en Côte d’Ivoire pour poursuivre leur combat politique.

« Comme j’ai eu à le dire, il faut avoir le cœur net. La Côte d’Ivoire là ce n’est pas pour quelqu’un. C’est pour nous et notre jour va arriver. Je prie Dieu que vous ayez la santé la santé et la longévité et que vous entrez et que vous nous retrouver sain et sauf et on va voir ce qu’on va faire ensemble. Je suis là, je vous attends », a-t-il déclaré dans une vidéo partagée par Guillaume Soro sur son compte X (anciennement Twitter).

Kando Soumahoro a également affirmé que sa présence en prison le rend encore plus redoutable. « En prison je fais encore plus peur que lorsque ne je suis pas au pays. C’est pourquoi j’ai décidé de rester là pour vous. Je dis merci aux avocats qui sans cesse n’ont fait que m’appeler, m’encourager », a-t-il ajouté.

La vidéo, postée par l’ancien président du Parlement ivoirien, a été enregistrée le 15 août, deux jours après l’arrestation de Soumahoro, l’un de ses fidèles compagnons de lutte au sein de la rébellion des Forces Nouvelles. Jugé le 21 août 2024, Kando Soumahoro a été condamné à 36 mois de prison, dont 24 mois fermes et 12 mois avec sursis, assortis de 5 ans de privation de ses droits civiques.

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Il a été reconnu coupable de « maintien illégal de parti politique » et de troubles à l’ordre public pour avoir signé, au nom de GPS, une déclaration commune de l’opposition le 9 août, appelant à des réformes électorales et à l’ouverture d’un dialogue politique.

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La cour a jugé que cette signature constituait un « maintien illégal de parti politique », rappelant que GPS avait été dissous en 2021 pour « activités subversives ». En outre, Mamadou Traoré, un autre proche de Soro, a été condamné la semaine précédente à deux ans de prison pour « diffusion de fausses nouvelles et troubles à l’ordre public ».

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Dans une déclaration, GPS a protesté contre ces condamnations, qualifiant le jugement d’irrationnel et autocratique, et a exigé la libération immédiate et sans condition de Kando Soumahoro ainsi que l’abandon de toutes les charges retenues contre lui.

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Jean Camille H.

Je suis rédacteur, passionné de lecture et de découverte. Retrouvez mes articles sur IVOIRE TV5.

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