Depuis Gbémou, dans le département de Boundiali, à l’occasion d’une cérémonie d’hommage aux femmes de cette localité, le samedi 11 mars 2023, Bruno Koné a tenu à mettre en garde tous les jeunes qui l’insultent.
Bruno Koné a mis les points sur les i. Aux cadres de la Bagoué qui méconnaissent ses actions entreprises, le député de Kouto-Blessegué en 2021 leur a rafraîchi leur mémoire. C’était lors de la cérémonie d’hommage des femmes à Gbemou dans le département de Boundiali, le samedi 11 mars 2023.
« Depuis juin 2011, date à laquelle j’ai été nommé ministre au gouvernement, dans le cadre d’abord du RDR et ensuite du RHDP, toutes les activités politiques ont été supervisées par moi. Il s’agit des campagnes électorales, d’enrôlement, de cérémonies d’hommage, d’encadrement des structures du parti (Femmes, jeunes, secrétaires de section…) », a-t-il affirmé. Il a rappelé qu’à l’époque, il y avait deux cadres affichés RHDP dans la Bagoué, Kandia Camara et lui.
« Mais, le chef de l’Etat a demandé à Kandia Camara de s’occuper d’Abobo. Ce qu’elle fait avec dextérité. Donc si on met Kandia à Abobo, qui s’est occupé de la Bagoué ? Depuis cette date, y a-t-il eu des dissensions ? Non », a-t-il insisté.
Poursuivant, Bruno Koné a tancé ses adversaires politiques : « il n’y a pas un seul cadre que je n’ai pas soutenu depuis 2011 ». Le candidat aux élections régionales a égrené les résultats obtenus dans sa région grâce à ses actions.
« Nous avons battu campagne en 2020, nous avons réalisé l’un des meilleurs scores au niveau de la présidentielle dans notre région. Nous avons été dans toutes les contrées de la Bagoué. Prenez toutes les vidéos et vous verrez tous ceux qui ont battu campagne lors de la présidentielle. Cela a été la même chose pour les législatives.
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Nous avons gagné à Tingrela, Kouto, Boundiali, Kasséré et Gbon. Nous avons battu campagne partout. Nous avons battu le PDCI à Kasséré, le GPS à Kasséré et tous les indépendants. Et cela grâce à celui qui était au-devant de la campagne », a-t-il souligné avec force.
Aux jeunes de la Bagoué, Bruno Koné leur a demandé de cultiver les valeurs de leur région. « Le minimum dans la Bagoué, c’est le respect de l’aîné et du chef. Les insultes ne font pas partie des valeurs de notre région. Depuis 2011, vous ne m’avez jamais entendu manquer de respect à un aîné. Même des cadres du FPI, candidats contre moi à Kouto, ne m’ont jamais insulté.
Si des opposants n’ont pas emprunté cette voie, comment vous pouvez comprendre que les insultes continuent au sein de notre parti alors que le président du directoire du RHDP m’a désigné comme candidat du RHDP aux régionales. Quelqu’un qui t’a aidé en 2013 et en 2018, à défaut de lui retourner l’ascenseur, il faut éviter les insultes », a-t-il conseillé.
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Bruno Koné a abordé sa riche carrière. « Je n’étais pas sur le plan politique avant d’être ministre. À mon âge, je peux dire que j’ai réussi. À 28 ans, j’étais directeur financier, à moins de 40 ans, j’étais directeur général, à moins de cinquante ans, j’étais membre du gouvernement, porte-parole du gouvernement pendant sept ans », comme pour montrer qu’il a une vie accomplie. C’est pourquoi, a-t-il argumenté, après un tel parcours et de tels succès, il dit ne rien craindre. « Je n’ai pas peur, malgré les menaces de mort. Je vais poursuivre mon combat politique », a-t-il assuré.
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