DÉCLARATIONMesdames et Messieurs de la Presse, nous avons été honorés de déposer le dossier de candidature du Président de Générations et Peuples Solidaires, l’ancien Premier Ministre et Président de l’Assemblée Nationale, Monsieur Guillaume Kigbafori Soro, ce jour, à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.
Faut-il rappeler qu’il était le premier candidat déclaré ? Ce qui lui a valu la déferlante d’attaques injustifiées que les communautés nationale et internationale ont constatée. Chose promise et chose faite. Rappelez-vous que notre Président avait promis cet acte citoyen qui relève, aujourd’hui, sans conteste, en raison de la situation socio-politico juridique du moment, de la bravoure d’un homme de conviction et de détermination.
Oui, par cet acte de bravoure politique, notre Président nourrit fermement l’ambition d’accéder, pacifiquement et par la vérité des urnes au pouvoir d’État, afin, notamment, de contribuer, pour de vrai, à l’avènement d’une nouvelle Côte d’Ivoire qui ne soit pas en conflit avec ses lois et, surtout, dans l’union retrouvée de ses dignes filles et fils.
Cet acte relève davantage de la bravoure en ce sens que des nombreuses finasseries juridiques ont été orchestrées pour empêcher cette candidature et rendre notre Président inéligible, notamment, par sa radiation illégale sur la liste électorale en vertu d’une prétendue condamnation pénale rendue le 28 avril 2020 par le Tribunal de Première Instance d’Abidjan, au mépris des injonctions en date du 22 avril 2020 de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, la non-délivrance de l’attestation de régularité fiscale à laquelle il a droit comme tout citoyen en règle avec l’administration des impôts.
Nous espérons que le Conseil Constitutionnel qui aura la lourde responsabilité, après ce que notre pays a connu, de faire respecter les droits fondamentaux de l’homme et surtout de valider les candidatures, en l’espèce, saura faire triompher la vérité du droit pour éviter de faire le lit à l’arbitraire et le parjure.
Rappelons-nous, le président du Conseil Constitutionnel avait indiqué dans une de ses interventions que les crises politiques que notre pays a connues ont pour origine une mauvaise application du droit.Nous espérons que cette vérité saura habiter le Conseil Constitutionnel au moment où il devra prendre sa décision.
Tel est le souhait que nous formulons pour une élection inclusive, apaisée et sous le contrôle d’une juridiction du contentieux électoral responsable, porteuse de valeurs républicaines et d’espoir.Fait à Abidjan, le 31 août 2020Pour le Président de GPSMme Minata Koné, épouse ZIÉCoordonatrice par intérim de la Délégation GPS Côte d’IvoireGPS: << PEUPLES UNIS, PEUPLES FORTS >>Rejoignez nous à GPS