Alors qu’une grande majorité des migrants clandestins qui continuent de déferler sur l’Europe, en passant par la Méditerranées, sont présentés comme des Ivoiriens, le gouvernement d’Alassane Ouattara a dû une fois de plus monter au créneau, pour contester tout lien la Côte d’Ivoire et ces Africains en quête d’un mieux-être hors du continent.
Le chef de l’Etat ivoirien et les cadres et militants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) qui ont toujours présenté la Côte d’Ivoire comme un havre de paix et surtout un pays développé, où il fait bon vivre, acceptent difficilement l’idée que des ressortissants ivoiriens fuient paradoxalement cet eldorado.
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Car, ce cliché signifie qu’en réalité, il ne fait si bon vivre que ça dans le pays. « Selon l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes Frontex, et l’Organisation internationale pour les migrations, notre pays serait le deuxième pays de départ vers l’Europe de ces migrants irréguliers.
Il faut remarquer que, malheureusement, ces accusations ne reposent que sur les simples déclarations de personnes en situation irrégulière qui ont été enregistrées par les services d’immigration de l’Italie.
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Aucune vérification n’a été effectuée avec le concours des services compétents de la Côte d’Ivoire pour s’assurer de la réalité de la nationalité ivoirienne de ces migrants, ainsi que le recommande et le prévoit l’accord multilatéral conclu par notre pays avec l’Union européenne, qui est dénommé “document partagé”, et d’autres accords bilatéraux que nous avons conclu avec l’Italie. Face à cette situation qui tend à ternir l’image de notre pays, la Côte d’Ivoire récuse ces allégations », a réagi le ministre de l’Intérieur, dans une déclaration, cette semaine.