Crise au Niger : l'Algérie balaie de la main l'ingérence étrangère pour trouver une solution IVOIRE TV5
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Crise au Niger : l’Algérie balaie de la main l’ingérence étrangère pour trouver une solution

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Le Chef de la diplomatie algérienne s’est exprimé sur la crise nigérienne en dévoilant les axes de médiation qui peuvent favoriser une issue à cette situation, a indiqué ce mercredi 30 août 2023.

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Le ministre des Affaires étrangères de l’Algérie a réaffirmé le 29 août, lors d’une conférence de presse, son point de vue sans équivoque sur la crise au Niger : rejeter l’ingérence étrangère et refuser le coup d’État. Il a également esquissé six axes de médiation pour trouver une solution à la crise.

À peine revenu d’une visite en Afrique de l’Ouest pour des consultations sur la crise au Niger, le ministre algérien des Affaires étrangères Ahmed Attaf a tenu, le 29 août, une conférence de presse. Il a réaffirmé la position de l’Algérie, fondée sur l’opposition.

La dualité entre intervention étrangère et prise du pouvoir a renversé Mohamed Bazoum le 26 juillet. La caractéristique principale de la vision algérienne de la crise au Niger est qu’elle combine, avec sagesse et sobriété, le rejet de deux choses :

Le journal en ligne TSA l’a cité comme disant.

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Il expose également les six axes sur lesquels s’articule la réconciliation algérienne. Selon M. Attaf,  » la première consiste à renforcer le principe de l’illégalité des changements anticonstitutionnels ».

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La seconde recommande « un délai de six mois pour parvenir à une solution politique garantissant le retour du système constitutionnel et démocratique au Niger à travers la reprise de l’activité politique dans le cadre de l’État de droit ». Accords politiques et garanties pour toutes les parties.

Le troisième axe est lié aux « accords politiques pour sortir de la crise ». Il stipule la participation et l’approbation de toutes les parties sans exclusion et insiste sur un délai de mise en œuvre similaire de six mois. La préoccupation numéro 4 de l’axe assure  » à toutes les parties d’assurer la durabilité de la solution politique et l’acceptation par tous les acteurs de la crise et de son processus de résolution ».

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Le cinquième axe est « l’approche participative ». Ahmed Attaf a détaillé : « Afin de contrôler ces arrangements politiques, l’Algérie engagera des contacts et des consultations approfondis avec toutes les parties prenantes qui peuvent contribuer et assister au règlement politique de la crise ou soutenir les efforts pour y parvenir ». Le dernier axe est « de tenir une conférence internationale sur le développement au Sahel ». Défenseur d’ une solution négociée.

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Après que la CEDEAO a annoncé avoir fixé une date pour l’envoi de troupes au Niger, Alger a mis en garde contre une recrudescence des violences. Prônant une  » solution politique négociée » , l’Algérie estime qu’une intervention militaire apporte  » des problèmes supplémentaires » plutôt que des solutions.

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Jean Camille H.

Je suis rédacteur, passionné de lecture et de découverte. Retrouvez mes articles sur IVOIRE TV5.

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