Coup d’État en Afrique de l’Ouest: après le Niger, voici les pays qui pourraient suivre

Le coup d’ État au Niger, la Cedeao et la communauté internationale n’ en ont pas encore fini.

Les membres du parti du président déchu eux aussi continuent de donner de la voix en espérant un retour à l’ ordre constitutionnel et le rétablissement du président Bazoum dans ses droits.

Au nombre de ces derniers figure Amadou Ange Chékaraou Barou, Membre du bureau politique du PNDS. Interrogé par Viviane Forson et Malick Diawara du journal Le point, l’ homme politique a dit sa part de vérité.

Au cours de cet entretien, l’ homme a passé en revue plusieurs aspects de ce coup d’ État. Et à la question de savoir si la Cedeao en fait assez pour rétablir l’ ordre constitutionnel, voici sa réponse:
” La Cedeao avec le soutien des autres pays d’ Afrique et de la communauté internationale doit intervenir pour faire échouer ce coup de force qui n’ a aucune justification et qui est très dangereux pour l’ avenir de la démocratie dans le monde.
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Le risque d’ un effet domino est réel en Afrique de l’ Ouest, car il y a beaucoup d’ apprentis putschistes dans la sous- région, et aucun pays ne sera épargné, je pense, notamment, au Bénin, au Ghana, au Togo ou encore la Côte d’ Ivoire. Ce coup d’ État doit être le dernier au Niger et en Afrique. La crédibilité de la Cedeao auprès des populations est en jeu. Nous sommes confiants quant à la volonté de la Cedeao de mettre un terme aux prises de pouvoir par les armes. La seule voie qui doit prévaloir est celle des urnes malgré les insuffisances de ce système. Il va s’ améliorer et les futures générations perfectionneront ce système qui est le seul capable d’ assurer l’ égal accès aux droits et libertés à tous. “
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Cette analyse de l’ homme politique doit être prise au sérieux car à l’ heure actuelle, quatre pays de la sous région ouest africaine sont sous administration militaire suite à des coups d’ État.

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