Coup d’Etat avorté en Guinée Bissau: Voici les deux chefs d’État africains qui ont « sauvé » Umaro Emballo
Le coup d’Etat manqué en Guinée-Bissau ce premier jour du mois de février 2022 n’a pas encore fini d’élucider tous ses mystères.
Face aux nombreuses inquiétudes que tous se posaient sur son sort, à la suite de l’assaut d’assaillants armés de mitrailleuses qui avaient attaqué le Palais du gouvernement où il se trouvait, le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, a tenu à rassurer les uns et les autres sur le fait que la situation était désormais sous contrôle.
Cette violence est la dernière en date d’une série de tentatives de coup d’État qui secoue la température sécuritaire de l’Afrique de l’Ouest.
Le Président bissau-guinéen a laissé entendre que que le calme était revenu après que des tirs nourris aient été entendus dans l’après-midi du mardi 1er février autour du palais du gouvernement dans la capitale Bissau, faisant craindre un coup d’État.
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Sur sa page Facebook, M. Embaló a publié des photos de lui-même, tout serein, assis dans un fauteuil en cuir avec le drapeau de la Guinée-Bissau en arrière-plan. Le gouvernement n’a fait aucun autre commentaire immédiat sur l’attaque, et la manière dont l’impasse a été résolue n’a pas été précisée.
Nana Akuffo-Addo. Comme rapporté par Jeune Afrique, ce mardi 1er février, le Chef de l’Etat Umaro M. Sissoco Embaló et son Premier ministre Nuno Gomes Nabiam, tenaient un Conseil des ministres extraordinaire avec des ministres au Palais du Gouvernement, à la capitale Bissau.
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« Le bâtiment était encerclé par des hommes lourdement armés. Dans l’après-midi, les militaires autour du palais du gouvernement, situé à la périphérie de la ville, non loin de l’aéroport, tenaient les gens à distance. Un correspondant de l’AFP a rapporté qu’un homme l’avait sommé de s’éloigner en le braquant avec son arme. Les alentours étaient en proie à des mouvements d’habitants fuyant les lieux. Les marchés se sont vidés et les banques ont fermé leurs portes. De nombreux véhicules militaires chargés de soldats sillonnaient les rues », a rapporté le journal panafricain.
La débandade déclenchée, des images et vidéos furent relayées par certains habitants sur les réseaux sociaux. Tous crurent en un autre coup d’Etat qui, comme Roch Kaboré au Burkina Faso, allait sonner le glas à la présidence de Umaro M. Sissoco.