A travers un communiqué rendu public, l’Union Africaine a « fermement condamné » le coup d’Etat, survenu au Gabon ce mercredi 30 Août 2023.
Ainsi, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat a dénoncé “une violation flagrante des instruments juridiques et politiques de l’Union africaine, dont la Charte africaine sur les élections, la démocratie et la gouvernance”.
Il a demandé à “l’armée nationale et les forces de sécurité à s’en tenir strictement à leur vocation républicaine, à garantir l’intégrité physique du président de la République [Ali Bongo], des membres de sa famille, ainsi que de ceux de son gouvernement”.
En outre, Moussa Faki Mahamat a dit suivre “avec une grande inquiétude la situation en république gabonaise”.
Réélu pour un nouveau mandat, le président Ali Bongo a été déchu par des militaires qui très tôt ce matin ont lu une déclaration à la télévision nationale.
Lors d’une conférence de presse à l’issue du Conseil des ministres, ce mercredi, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a laissé entendre que la France a condamné “le coup d’État militaire qui est en cours au Gabon”.
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Le pays d’Emmanuel Macron “réaffirme son souhait que le résultat de l’élection, lorsqu’il sera connu, soit respecté”, a-t-il ajouté. Lors de la troisième journée de la Conférence des Ambassadeurs, la Première ministre française, Élisabeth Borne, a déclaré que la France suit “avec la plus grande attention” les événements en cours au Gabon.
La Chine quant à elle a souhaité que l’intégrité physique du président déchu soit préservée. Et la Russie elle a dit « suivre de près la situation » avant de conseiller à ses ressortissants d’éviter de voyager au Gabon pour le moment.
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Pays de l’Afrique centrale, le Gabon est membre du cartel pétrolier de l’Opep, avec une production de 181 000 barils de brut par jour, ce qui en fait le huitième producteur de pétrole d’Afrique subsaharienne. Il abrite plus de 2 millions d’habitants. Pendant plus de 50 ans ce pays a été dirigé par la même famille : Bongo.
