Le G5 Sahel a exigé ce mardi, à la suite du coup d’Etat au Burkina Faso, « le respect de l’intégrité physique du président Roch Kaboré.
Les déclarations se suivent et se ressemblent. Après la CEDEAO et l’Union Afrique ou encore l’Union Européenne, le G5 Sahel a enfin produit son communiqué sur la situation du Burkina Faso. L’institution sous-régionale a abondé dans le même sens que ses prédécesseurs, pour déclarer sa ferme opposition au coup de force militaire qui a mis fin aux fonctions présidentielles de Roch Kaboré.
Le communiqué, court et précis, évoque « des évènements politique et militaire qui sont de nature à mettre en péril les acquis démocratiques dans ce pays membres de l’organisation ». Déclarant être attaché aux idéaux de paix, de sécurité et de la démocratie, le G5 Sahel dit condamner « cette tentative d’interruption de l’ordre constitutionnel ».
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L’institution exige par conséquent, « le respect de l’intégrité physique du président Roch Kaboré et de toutes les autorités détenues » et « appelle l’ensemble des parties à privilégier le dialogue pour résoudre toutes les contradictions dans le calme et la sérénité ».
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Le G5 Sahel ou « G5S » est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité, créé lors d’un sommet du 15 au 17 février 2014 par cinq États du Sahel : Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad répartis sur 5 097 338 km².