Les coups d’Etats qui ont eu lieu en Guinée, au Mali puis au Burkina Faso, voisins de la Côte d’Ivoire suscitent de vives préoccupations.
Le Mali a subi deux coups d’État successifs au motif de mauvaise gouvernance, de corruption et de mauvaise gestion de la lutte contre le Terrorisme. Ensuite, ça été le tour de la Guinée. Les putschistes ont justifié cela par le troisième mandat non-constitutionnel d’Alpha Condé.
Et alors qu’on s’y attendait le moins, le président Roch Marc Christian Kaboré du Burkina Faso a été déchu par une junte militaire qui l’accuse d’une mauvaise gestion de la lutte contre le Terrorisme.
LA FIDHOP (la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie politique) tout en condamnant ces coups de force quelles qu’en sont les raisons se dit très préoccupée pour la stabilité de la Côte d’Ivoire. Car « toutes les raisons invoquées par les Militaires maliens, guinéens et burkinabés subsistent également dans ce pays ».
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« LA FIDHOP s’inquiète encore plus pour ce pays, parce que les Chefs d’Etat africains, notamment ceux de la sous-région de l’Afrique de l’Ouest semblent ne pas percevoir les reproches qui leur sont ainsi faits et les dangers auxquels ils exposent leurs populations par leur mauvaise gestion du pouvoir et du Terrorisme. » , peut-on lire dans un communiqué.
La FIDHOP avec à sa tête le Dr Boga Sako se dit également « désespérée quant aux solutions préconisées par la CEDEAO, l’Union Africaine ou la Communauté internationale pour résoudre durablement ces crises et mettre fin aux cycles de Coups d’Etat en Afrique. Pour LA FIDHOP, l’ultime chance qui s’offre à la CÔTE D’IVOIRE et aux IVOIRIENS de se prémunir d’autres Coups d’État internes reste le DIALOGUE ! ».
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« C’est pourquoi, le Dialogue politique qui s’est rouvert le 16 décembre dernier doit permettre aux Ivoiriens de se réconcilier véritablement : en libérant tous les prisonniers des crises passées ; en faisant rentrer au pays tous les exilés, sans exclusive ; en refondant, objectivement, tout le système électoral, ainsi que l’appareil judiciaire ; et en dédommageant toutes les victimes des crises successives. » , a-t-elle invité.