Dans une entrevue exclusive accordée à Générations Nouvelles et publiée par Afriksoir le 29 février, El Hadj Mamadou Traoré, membre éminent du GPS (parti dissout), exprime sa satisfaction à l’ égard de la grâce présidentielle récemment octroyée par Alassane Ouattara.
Il estime que les conditions sont désormais propices et le moment opportun pour des pourparlers directs entre Guillaume Soro, son mentor, et le président en exercice, en vue de résoudre leurs divergences. Dans cette optique, le président togolais pourrait jouer un rôle de médiateur crucial.
Selon El Hadj Mamadou Traoré, les conditions sont réunies pour faciliter le dialogue, et il assure que son leader n’ a jamais été opposé à des pourparlers avec le président en exercice, Alassane Ouattara. Cependant, avant cette mesure de grâce, aucune approche formelle n’ avait été entreprise en ce sens.
Selon lui, actuellement, Guillaume Soro se trouve dans l’ espace de l’ Alliance des États du Sahel (AES), regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, depuis sa dernière apparition à Ouagadougou. Dans cette perspective, le pouvoir ivoirien pourrait entrer en contact avec le président du Togo, désigné comme médiateur informel des pays de l’ AES avec les chefs d’ État de la CEDEAO. Selon lui, Faure Gnassingbé a déjà joué un rôle crucial dans des médiations régionales, comme la libération de soldats ivoiriens au Mali et la levée des sanctions contre le Niger.
Dans cette dynamique, selon Mamadou Traoré, il est raisonnable de penser que le président togolais, Faure Gnassingbé, pourrait jouer un rôle significatif dans la décrispation des relations tendues entre Guillaume Soro et Alassane Ouattara. Son implication en tant que médiateur pourrait faciliter les pourparlers et contribuer à apaiser l’ atmosphère politique en Côte d’ Ivoire.