Les employés de la Direction Générale des Impôts (DGI) Côte d’Ivoire ont annoncé une grève générale de trois jours. Une initiative qui, selon ces agents, est un signe qui permettra de porter haut leur voix afin d’avoir une satisfaction aux différentes préoccupations.
Les agents de la DGI Côte d’Ivoire ont annoncé une grève de trois jours à compter du 24 juillet au 26 juillet 2024 pour protester. Ainsi, une assemblée générale extraordinaire est prévue pour le lundi 22 juillet 2024 à Yopougon. Une rencontre qui va regrouper tous les syndicats de la Direction Générale des Impôts précisément le Syndicat national des agents du fisc (Synafisc), l’Union nationale des agents des impôts de Côte d’Ivoire (Unagici), le Renouveau syndical des agents du fisc (Resafisc) et le Syndicat libre des agents des impôts (Sylai).
En effet, l’une des raisons principales de cette grève, annoncée par ces agents de la DGI, est l’amélioration de leurs conditions de travail. Une doléance qui a été faite plusieurs fois sans succès. Dans leurs demandes, ils demandent un traitement efficient et équitable des agents à la DGI. Le silence radio des autorités étatiques a amené les syndicats à déposer un préavis de grève le 25 juin 2024 dernier.
Selon le secrétaire général du Syndicat national des agents de la Dgi (Syna-Dgi), Diallo Nabo, il faut que les autorités répondent aux différents besoins de « nos camarades ».« Nous demandons un traitement équitable et clair des agents de la Dgi. L’enquête est en cours et on suspend nos collègues. Ils ne sont que présumés et donc sur la base de leur présomption, nous souhaitons qu’ils soient réintégrés, mais aussi que l’enquête touche toutes les directions et tous les services afin que la vérité en ressorte », a déclaré le secrétaire.
Dans les différentes demandes formulées par les syndicats, on peut retrouver le versement intégral de 37,5 milliards de FCFA prélevés dans le cadre de l’établissement d’un plan de carrière pour les agents, la mutuelle santé et l’amélioration des conditions des agents. Cette annonce de grève pourrait attirer à cet effet l’attention des autorités étatiques à revoir les copies pour répondre aux besoins des agents de la DGI en Côte d’Ivoire.