La faillite du Crédit Suisse a poussé hier soir les autorités helvétiques à son rachat par l’Union des banques suisses (UBS).
Les médias suisses évoquent une dynamique de mauvaise gestion générale de la banque, de ses actifs en particulier, depuis plus de 4 ans.
Le Crédit Suisse fut dirigée de 2015 à début 2020 par le franco-ivoirien Tidjane Thiam, contraint à la démission suite à une affaire d’espionnage et des mécontentements du conseil d’administration pour sa gestion.
On nous explique qu’il n’est pas le seul à être responsable, mais qu’il a sa part de responsabilité. On nous rapporte qu’il aurait engagé la banque, déjà en difficulté, dans une stratégie néfaste à moyen terme avec des mauvais choix de placements. En façade, il se serait employé à livrer des résultats positifs sur lesquels la communication aurait alors été basée pour rassurer les marchés et les actionnaires.
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Tous sont par ailleurs d’accord sur le fait que l’affaire d’espionnage, survenue en 2019, n’a pas aidé à arranger les choses et c’est selon eux la raison pour laquelle Tidjane Thiam a été contraint d’anticiper une mesure de révocation en présentant sa démission et qu’il n’a pas, depuis lors, réussi à rebondir dans une grande institution financière.
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Contacté, le service de communication du Crédit Suisse n’a, en raison de la situation, pas donnée suite, mais précise qu’après l’orage, le sujet pourrait être abordé.