Le gouvernement de Côte d’Ivoire a annoncé, ce mercredi 20 novembre 2024, la fin des fonctions de Namahoua Touré à la tête de l’Autorité de Régulation des Télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI). Cette décision a été rendue publique par Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication, à l’issue d’un conseil des ministres présidé par le chef de l’État, Alassane Ouattara.
Namahoua Touré, experte en régulation et stratégie des communications électroniques, occupait ce poste depuis avril 2022. Son éviction de l’ARTCI marque un tournant dans la gestion de cet organisme clé pour les télécommunications en Côte d’Ivoire. Toutefois, aucune explication officielle n’a été fournie pour justifier ce départ. “Le Conseil est souverain pour démettre un haut cadre de ses fonctions”, a précisé Amadou Coulibaly.
Si on n’en sait donc pas plus sur les raisons profondes de cette décision, il reste à noter que la direction de Mme Namahoua a souffert de plusieurs soupçons de favoritisme, surfacturation, faux et usage de faux.
L’ARTCI joue un rôle central dans le développement de l’économie numérique en Côte d’Ivoire. Sous la direction de Namahoua Touré, l’organisme a supervisé plusieurs réformes destinées à moderniser le secteur des télécommunications. Malgré cela, sa gestion a été brusquement interrompue, ce qui laisse planer des interrogations sur les raisons de cette décision.
Un directeur général par intérim sera nommé prochainement pour assurer la continuité des activités de l’ARTCI. Ce changement intervient à un moment déterminant où la Côte d’Ivoire met en œuvre des projets stratégiques dans le domaine numérique.
L’éviction de Namahoua Touré de l’ARTCI souligne la volonté du gouvernement ivoirien d’apporter un nouveau souffle à cette institution. Les prochains mois seront déterminants pour évaluer l’impact de cette réorganisation sur le secteur des télécommunications en Côte d’Ivoire.