Le samedi 20 janvier 2024, Koaci a rapporté que la paisible localité de Niablé, située à la frontière du Ghana, se trouve plongée dans une crise migratoire inattendue depuis le début du mois de janvier.
Un flux massif de migrants illégaux en provenance du Niger a envahi la région, suscitant des réactions complexes des autorités locales. Au cours de la semaine du 10 au 17 janvier, deux vagues distinctes de migrants, totalisant 18 et 91 personnes respectivement (hommes, femmes et enfants), ont été appréhendées par les forces de police et de gendarmerie à Niablé.
Ces individus ont été renvoyés à la frontière du Ghana, plus précisément à Takikro. Cependant, les autorités ghanéennes ont répliqué en les renvoyant à Niablé, créant ainsi un dilemme migratoire. Mercredi dernier, le 17 janvier, une nouvelle vague massive de 140 personnes en provenance du Niger a été interceptée par les forces de défense et de sécurité.
Confrontées à cette pression migratoire, les autorités administratives de Niablé ont convoqué en urgence une réunion le 18 janvier 2024.
Présidée par la SG1 de la Préfecture, en présence du SG2, du préfet de police et du DR CNSLP, cette réunion a également rassemblé des représentants des communautés du Niger et de la CEDEAO vivant dans la région. Lors de cette assemblée cruciale, la décision a été prise de saisir les autorités gouvernementales après l’ interpellation de cette nouvelle vague de 140 migrants. Actuellement identifiés, ces migrants sont temporairement hébergés par la municipalité de Niablé, plus précisément au foyer des jeunes, en attendant une décision des autorités ivoiriennes.
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Cette situation exceptionnelle a conduit à une collaboration étroite entre les forces de l’ ordre, les autorités locales et les représentants des communautés concernées. Les yeux sont maintenant tournés vers les autorités gouvernementales pour une réponse stratégique face à ce défi migratoire sans précédent.
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