Après Traoré Mamadou, un autre proche de Guillaume Soro est arrêté et déposé en prison. Il s’agit de Kando Soumahoro, ancien député de Biankouma, membre du parti Générations et Peuples Solidaires (GPS). Une série d’interpellations qui inquiète l’entourage politique de l’ancien président de l’Assemblée nationale, en exil depuis plusieurs années.
Deux grosses arrestations en un laps de temps ; de quoi créer la panique à bord de la barque GPS de l’ancien chef rebelle Guillaume Soro. Kando Soumahoro subit actuellement le même sort que Traoré Mamadou. Selon plusieurs sources, les raisons de cette arrestation seraient liées à la participation de l’intéressé à la déclaration commune des partis de l’opposition le 9 août dernier.
Alors qu’ils étalaient animés par l’espoir d’un retour au bercail de leur leader, les proches de Soro ont commencé par s’inquiéter. Ils dénoncent une répression orientée contre les membres de leur parti.
Suite à l’emprisonnement au pôle pénitentiaire d’Abidjan (PPA), de l’honorable Kando Soumahoro, ancien député de Biankouma et de M. Traoré Mamadou, membres de la Commission d’Orientation et de Coordination de Générations et Peuples Solidaires (GPS), le Cadre restreint de GPS se réunit sous la présidence de SEM. Guillaume Kigbafori Soro pour examiner la situation et prendre les mesures appropriées face à cette situation inquiétante. Nous vous tiendrons informés des développements à venir.La Direction de la Communication de GPS
Selon le GPS, cette traque en cours à quelques mois de l’élection présidentielle pourrait compromettre le processus de réconciliation. La libération de certains détenus politiques proches de Soro et le retour à Abidjan de certains exilés auguraient d’une bonne suite, mais c’est désormais la peur et l’inquiétude animent les partisans de l’ancien rebelle qui commencent à douter de la posture de l’exécutif, malgré les discussions tenues entre Alassane Ouattara et Guillaume Soro.
Pour rappel, la rencontre tenue par plusieurs partis politiques le 09 août répond à l’appel à l’union lancé par l’ancien président Laurent Gbagbo. Une dizaine de formations politiques étaient de la partie pour la signature d’un accord pour encadrer la synergie d’actions pour un processus électoral inclusif et transparent.
