Marie-Odette LOROUGNON est une militante engagée du PPA-CI. Vice-présidente, membre du conseil Stratégique et Politique de son parti, et anciennement proche de Simone EHIVET-GBAGBO, est une femme politique qui ne cesse de distiller la violence, la haine comme arme de combat politique et s’exalte par ailleurs dans le déni de citoyenneté et de patriotisme contre la République.
En effet, au cours d’un meeting tenu le samedi dernier 11 mars 2023 à Tinga Okoukro, une localité de Didiévi, Odette LOROUGNON a affirmé et soutenu mordicus que les 46 soldats ivoiriens qui étaient détenus au Mali étaient des mercenaires.
« (…) OUATTARA a pleuré partout pour qu’on libère ses mercenaires. Les mercenaires n’ont pas le droit de faire la prison mais ce sont les ivoiriens qui doivent être en prison », affirme-t-elle. Cependant, alors que les autorités ivoiriennes et le Secrétaire Général des Nations Unies, Antònio GUTERRES, ont affirmé que ces soldats n’étaient pas des mercenaires, mais plutôt au service du contingent de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA), certaines personnalités de l’opposition en l’occurrence Odette LOROUGNON s’adonnent à des vilenies de sabotage, d’invectives et de diatribes contraires au respect des institutions de la République.
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Au nom de la liberté d’expression, doit-on laisser des compatriotes propagandistes attenter aux intérêts fondamentaux de la nation, proliférer des invectives et des diatribes contre les institutions de la République en vue de servir des pays tiers ? Que dit la loi en la matière : « Le fait de participer à une entreprise de démoralisation de l’armée en vue de nuire à la défense nationale est puni de cinq ans d’emprisonnement et d’une forte amende. Lorsque l’infraction est commise par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables. » Il faut faire respecter les valeurs fondamentales de la République.
Par Idriss DAGNOGO
Cadre RHDP Diaspora.