En Côte d’Ivoire, le nom de L’ambassadeur Georges Ouegnin est associé à celui du père fondateur, Félix Houphouët Boigny.
Présenté souvent comme Syro-libanais, il est né, le 13 juin 1934, en Turquie, à Alexandrette d’une mère française d’origine arménienne nommée la ménagère Marie Avédikan et d’un père ivoirien d’origine, François Ouégnin, greffier au palais de justice.
Après des études, très vite, Georges Ouégnin devient chef du service contentieux et délégué du personnel chez Renault, à Abidjan. A 26 ans, il était admiré par Houphouët-Boigny, qui l’adopte et lui propose un poste d’ambassadeur au Nigeria, au Ghana ou au Liberia. Cela, après l’indépendance de la Côte d’Ivoire en 1960. Mais contre toute attente, il décline l’offre et choisi de rester à Abidjan.
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13 janvier 1961, M.Georges Ouégnin est nommé directeur du protocole de la présidence de la République.
En effet, le père fondateur cherchait un interprète en anglais pour le Premier ministre nigérian en visite à Yamoussoukro.
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Le rôle de M’Bahia Blé Kouadio, ancien ministre des Forces armées, de la jeunesse et du service civique.
C’était le lendemain de noël, on ne pouvait trouver personne au ministère des Affaires étrangères, le député M’Bahia Blé Kouadio contacte Georges Ouégnin, 26 ans, bilingue, responsable du contentieux chez Renault Côte d’Ivoire.
Après un refus, Georges finit par accepter la mission et se rend à Yamoussoukro. Houphouët convaincu par l’interprétariat de ce dernier, décide de l’embaucher à la Présidence. Le 13 janvier 1961, le conseil des ministres examine et entérine la nomination de Georges Ouégnin comme directeur du protocole. Après 40 années passées au protocole d’État, en janvier 2001, il part à la retraite.