Amon Tanoh, qui a été nommé secrétaire exécutif du Conseil de l’accord sur proposition d’Alassane Ouattara, fait actuellement l’objet d’une rébellion des représentants de cette institution.
Ils l’accusent de mauvaises gestions de l’institution et exigent son départ. Dans une lettre adressée à Faure Gnassingbé, le président du Togo et actuel président de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement du Conseil de l’Accord, ils mettent en garde contre une situation alarmante et ordonnent des mesures immédiates pour protéger l’avenir de l’institution.
Plusieurs cas d’abus ont été constatés dans l’administration administrative et sociale du Secrétariat Exécutif.
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Des réformes ont été faites qui n’ont pas été approuvées par les autorités compétentes, comme l’abandon des activités opérationnelles au profit de dépenses de prestige, notamment les missions coûteuses du Secrétaire exécutif.
De plus, le népotisme et le non-respect des textes en matière de recrutement et de gestion des ressources humaines ont été constatés, avec des augmentations d’effectifs injustifiées, des recrutements sans appel à candidatures et des rémunérations déterminées unilatéralement.
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La mauvaise gouvernance apparaîtrait dans les missions prestigieuses et inutiles qu’il ferait, dans le recrutement des agents sans respect d’aucune procédure, dans l’attribution des marchés sans respect d’aucune procédure, dans le limogeage des agents sans respect d’aucune procédure.
Ils lui reprochent également de gouverner le Conseil de l’Entente comme son entreprise personnelle.