Un article de 2 pages datant du 14 janvier 2002 met la lumière sur les valeurs morales et éthiques de Blé Goudé.
Etudiant et solide animateur de la Fédération estudiantine et scolaire de la Côte d’Ivoire (Fesci) à l’époque, il était intouchable.
Un confrère défunt du groupe Synepci, explique comment pour obtenir la licence l’étudiant a dû tricher. Il était absent lors des jours de compositions.
Et à la grande surprise de ses amis étudiants, son nom figure sur la liste des admis. Les étudiants en ragent, crient au scandale et exigent d’avoir eux aussi, tous leurs noms inscrits sur la liste, au risque de faire éclater le scandale.
Pour protéger Blé Goudé, le fraudeur supposé ou avéré, on fait porter la responsabilité au professeur Eloi Toto Sery.
Celui-ci s’en défendra “Je ne suis pas celui qui a dispensé ce cours ni évalué les étudiants. Le professeur qui a dispensé ce cours s’appelle Kundé Ezohabonayo. J’ai donné les résultats selon les règles en vigueur au Département d’Anglais, en ma qualité de responsable d’année.
Cela suffit-il pour que l’on me traîne dans la boue ? Mes détracteurs ont fabriqué une fiche de présence pour me salir”.
Accusé à tort, sous le poids de l’injustice, le professeur Toro Sery sera suspendu de la fonction publique et radié de l’éducation nationale.
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Il en mourra plus tard. Parti en Angleterre, Blé Goudé sera rattrapé par l’article et devra suspendre sa formation.
Au mois de septembre, il reviendra, mener un combat politique, celui de la lutte contre la rébellion qui aura attaqué la Côte d’Ivoire le 19 septembre.
Cette tache d’ombre sale de la trajectoire professionnelle de Blé Goudé compte au nombre des griefs que le Président du Ppa-Ci a contre son poulain de l’époque.
