Côte d'Ivoire : Accusé d’adultère le maire candidat RDHP au municipale se défend IVOIRE TV5
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Côte d’Ivoire : Accusé d’adultère le maire candidat RDHP au municipale se défend

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A quelques deux mois des élections municipales et régionales couplées du 2 septembre, la ville de Ouaninou vit au rythme d’un scandale qui pourrait causer gros au maire sortant de la ville, Youssouf Dosso, candidat du Rassemblement des Houpéhoutistes pour la démocratie et la Paix (RHDP) pour sa propre succession.

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Depuis le jeudi 6 juillet dernier, l’actualité de la ville située dans la région du Bafing est rythmée par une affaire présumée d’adultère commise par le premier magistrat de la commune au préjudice de Diomandé Moussa Abdallah, agent à la sous-préfecture de Gbouekan, nouvelle sous-préfecture située à 27 kilomètres de la ville de Man.

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Dans la journée du vendredi 7 juillet dernier, nous sommes alertés de l’affaire par des jeunes de Ouaninou qui ont requis l’anonymat. Ceux-ci soutiennent mordicus avoir été témoins oculaires de l’affaire. Selon leur récit, le maire de Ouaninou se serait introduit dans la concession de Diomandé Moussa Abdallah y rejoindre la femme de ce dernier alors qu’il était en déplacement.

L’un des jeunes, s’étant rendu sur les lieux pour s’enquérir de la situation, nous a confié avoir été accosté par dame Koné Mawa qui lui a fait savoir que le maire n’était pas dans la maison. Devant donc l’insistance des jeunes dont le nombre ne cessait de grossir, le maire aurait lui-même appelé la gendarmerie pour qu’elle vienne à sa rescousse. Sans manquer d’aller le chef centrale de Ouaninou.

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Une fois la gendarmerie surplace, les lumières ayant été préalablement éteintes, l’homme politique trouvera une brèche pour se réfugier dans le véhicule de la gendarmerie sous les hués de la foule. Nous avons pris le soin de recouper l’information.

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Alors que Youssouf Dosso se défend des accusations portées contre lui et accuse ses adversaires politiques d’avoir tenté de porter atteinte à sa vie, le mari de la femme lui soutient ardemment que les faits sont réels. Nous avons donc recueillis la version des deux parties.

« Sur le terrain politique, tout ce que moi on me fait là, je n’aime pas répondre. Je suis trop habitué à ça. Je n’aime pas répondre mais quelques fois, à cause des partisans, tu donnes la réponse. C’est des situations auxquelles nous sommes habitués.

Comment quelqu’un qui est allé chercher femme des gens peut demander que la sécurité vienne le chercher ? Et puis ce que les gens ne savent pas, c’est que je suis un jeune Mahouka. Je suis né ici. Si moi je décide d’aller chercher femme de quelqu’un, j’ai quatre voitures, Man est tout près, Touba est tout près ; vous pensez qu’à la veille des élections je peux faire les connereis comme ça ?

Mais il avait un attentat. Ils ont avoué. Ils sont quittés derrière moi depuis la maison. Tu sais ma source qu’on vient d’avoir, ce sont des gens bon, chez marabout, chez féticheur, pour leur dire vous ne pouvez pas tant que le gars est sur pied. La seule manière pour eux c’était de m’éliminer. Ça n’a rien à voir avec histoire de femme. Ils ont pris quatre jeunes à Gagnoa, je crois un à Dabou. Les jeunes-là ont appelé. Ils ont dit. Il y a d’autres qui ont refusé d’aller. C’était depuis derrière moi à la maison.

Et c’est lorsque je passais, la dame en question-là, c’est l’une de nos partisans. C’est moi qui ai donné la femme-là à son mari. Elle faisait une forte diarrhée la nuit. Donc, je partais, je vais remettre l’argent à un ami qui devait faire la peinture d’un frère qui est allé à la Mecque. Je trouve le portail fermé puis je tourne et la chance que j’ai eu, c’est parce que je suis parti trouvé la femme sinon le couloir par lequel je passais était bloqué. Mais à peine j’ai dit bonsoir à la dame, je dis mais tu as trop mangé viande de tabaski, plus de quarante personnes.

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Ils étaient où ? Est-ce qu’ils savaient que moi je venais là-bas pour se mobiliser ? Plus de quarante personnes, de vous à moi. Je suis un humain. Pour eux c’est ça. Il faut salir l’adversaire. Bon tu es arrivé comme moi non ? A considérer que je suis allé chercher la femme des gens, ils sont parentés ? C’est leur belle-sœur ? C’est leur petite sœur ? Je suis même en train de faire négociation pour la dame et son mari. Ça fait près d’un an. Elle est dans maison, son mari l’a abandonné il est allé au village tout et tout.

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Jean Camille H.

Je suis rédacteur, passionné de lecture et de découverte. Retrouvez mes articles sur IVOIRE TV5.

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