Le Parti des peuples africains de Côte d’Ivoire (Ppa-CI) ne finit pas de surprendre la communauté nationale et internationale.
Le 20 mai dernier, le président de la Commission électorale indépendante (Cei) Coulibaly-Kuibiert Ibrahime a invité les partis politiques et la société civile pour leur remettre la liste électorale provisoire (Lep) en vue de l’ouverture du contentieux.
Depuis cette période, le Ppa-CI est monté sur ses grands chevaux, tout simplement parce que l’ex-chef d’Etat, Laurent Gbagbo, son mentor n’est pas sur la liste électorale. Des conférences de presse meublées de menaces et d’attaques contre le président de la Cei sont devenues les activités phares de ce parti.
Pour discréditer la Cei et son président, Koné Katinan, Maître Habiba Touré et bien d’autres cadres ont cru bon d’imputer les supposées irrégularités à l’institution et à son président. Les erreurs sur les dates de naissances, la présence de personnes supposées décédées et des parents inconnus d’électeurs ont donné du grain à moudre au Ppa-CI.
Pourtant, ces irrégularités, selon le président de la Cei, ne pourront en aucun cas entacher la crédibilité d’un scrutin.
Mais le Ppa-Ci qui, apparemment a un agenda caché, est resté sourd à cette assurance. Dans une stratégie de communication, il mûrit l’intention de discréditer le président Kuibiert, la Cei et la liste électorale. Pour cela, tout un bazar est organisé sur les réseaux sociaux et dans les journaux de l’opposition.
Or, à la vérité, la liste lui a été remise afin qu’il relève ce qu’il juge comme irrégularités afin de les soumettre à la sagacité de la Cei. Mais que non ! Laurent Gbagbo et ses camarades ont voulu faire du vuvuzela médiatique (bruit inutile) dans le seul objectif d’obtenir l’inscription de Laurent Gbagbo sur la liste.
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A suivre donc, la démarche de Laurent Gbagbo et ses camarades, ils pensent avoir suffisamment nui à la Cei, l’heure est arrivée pour eux maintenant d’aller devant la Cei et poser leurs réclamations. Ce qu’ils auraient dû faire depuis le début du contentieux. En tout cas, Hubert Oulaïe et ses camarades sont allés rencontrer Kuibiert conformément à ce qu’il leur avait conseillé.
« Nous sommes venus porter des réclamations comme le souhaite le code électoral. Les quelques semaines qui nous ont été imparties nous ont permis de faire du travail. La période a été prorogée de cinq jours nous avons observé quelques irrégularités sur cette liste électorales, nous sommes donc venus les porter à la Commission électorale indépendante (Cei) pour qu’elle en fasse bon usage afin que la liste qu’on veut fiable le soit pour que celui qui gagne ces élections soit le vrai vainqueur et celui qui aura perdu le sache », a déclaré Hubert Oulaye, à la sortie d’audience. Il a affirmé qu’ils ont été bien écoutés par les responsables de la Cei au regard des documents qu’ils disent avoir déposés.
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«Nous leur avons déposé notre document qui contient six points : Nous avons découvert des électeurs dont les noms sont mal écrits, des parents sont introuvables, soit c’est la mère ou le père. Nous avons aperçu un autre groupe d’électeurs dont l’identité est douteuse. Nous avons découvert des centenaires dont nous doutons de leur présence sur terre y compris des mineurs. Nous avons trouvé des électeurs qui ont des pères ou des mères pour toute une génération de personnalités ou de personnes », a-t-il ajouté.
Le chef de délégation du Ppa-CI a fait savoir que la Cei a promis les appeler pour qu’ensemble, ils jettent un regard sur la liste afin de prendre les décisions qui s’imposent.
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« Nous partons rassurés par rapport à ce qu’ils nous ont dit. Nous sommes engagés dans le processus électoral pour arriver à une élection consensuelle et paisible. Ici ou là, nous avons des revendications à faire et il est bon qu’on les porte à leur connaissance. Le président a été très ouvert. Je crois que c’est de bon alois. C’est ce que nous souhaitons tous », a-t-il conclu. Comme un crabe, le Ppa-CI semble avoir une démarche incompréhensible.
