« De 16 millions d’hectares de forêt au début des indépendances, la Côte d’Ivoire est réduite aujourd’hui à environ 3 millions d’ha exposant notre pays à un péril écologique irréversible si rien n’est fait », a déclaré le Colonel Nicolas Apata.
« Une école, 5 ha de forêt ». C’est la dénomination du projet au centre du partenariat entre le ministère des Eaux et forêts et la Direction de la vie scolaire (DVS) du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation. À la tribune de la cérémonie de la 30e édition de la Journée nationale de l’hygiène et de la salubrité en milieu scolaire, le col. Nicolas Apata, coordonnateur du projet « Une école, 5 ha de forêt », est revenu sur la pertinence de ce programme.
« Le projet « Une école, 5 ha de forêt » prend en compte la reforestation, la lutte contre les changements climatiques par la séquestration du carbone à travers le planting d’arbres et l’éducation environnementale et éco-citoyenne (…) Avec ce projet, nous voulons reconstituer le couvert forestier de 20% d’ici 2030 » a déclaré l’officier supérieur des Eaux et forêts, avant de tirer la sonnette d’alarme.
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« Le reboisement avec les écoles constitue un programme majeur, qui permettra de gagner le pari de la reconstitution du couvert forestier avec plus de 500 ha jusqu’à la fin de cette année. (…) De 16 millions d’hectares de forêt au début des indépendances, la Côte d’Ivoire est réduite aujourd’hui à environ 3 millions d’ha exposant notre pays à un péril écologique irréversible si rien n’est fait » a-t-il alerté. Pour rappel, le projet « Une école, 5 ha » existe depuis 2013.